La fin des sportives en France
#61
Ça existe toujours, notamment pour des boîtes très industrielles faisant appel à beaucoup de main d'œuvre (STX, Airbus, usines Renault...). D'autres services de transport sont organisés par les zones d'activité (Sofia Antipolis notamment).
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#62
(10-07-2019, 01:07 PM)darkvador a écrit : le probleme de fond est le developpement urbain. Le reve du francais moyen a ete longtemps un pavillon avec un jardin.

De là, les gens se sont localisé en peripehrie et il est economiquement impossible pour la collectivite d organiser des transports collectifs partout

Travailler a Paris ou en ville et habiter a 70 kilometres au fond du trou du cul de la Seine et marne et aller bosser en bagnole va etre un vrai probleme

Le souci est le meme dans un paquet d agglomerations

C est ce choix de mode de vie qui a fait le succes des hyper, pas les hyper qui ont encouragé les gens a s installer en peripherie

On voit tres bien la reaction des gilets jaunes sur le sujet, la bagnole est un element fondamental de ces neo ruraux, ou des ruraux purs

Quand j ai commence a bosser, les boites ou j etais avaient des systemes de ramassage du personnel en bus. Ca a disparu il y a une trentaine d annees, les employes prenant leurs bagnoles

L energie pas chere, c est terminé

le pire est que les technologies actuelles permettraient à bon nombre de personnes de bosser de chez elles en télétravail et donc à la campagne avec des conditions de vie bien meilleures que dans les centres vile surchargés
Malheureusement, au lieu de redynamiser les campagnes tout est fait pas les vider définitivement , suppression des services publics, ecoles , medcins , hôpitaux, transports en commun , commerce...
Je pense que bien des gens seraient mieux avec 150 m² et un jardins , meme à St Flour qu'avec , pour le meme buget 50 m² à sarcelle
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#63
je pense que le gros des gains que l'on peut faire (rapidement & facilement) c'est sur le télétravail …. *malheureusement ce n'est absolument pas dans les mœurs en France

il y a + de 1 an, dans un nouveaux poste, j'avais dit à mon news boss que je pouvez faire 2 jours par mois du télétravail sans soucis : ordi portable, VPN, etc
monter des tableaux de bord, traiter des extractions, vérifier des balances, etc pas la peine de faire 130 km AR pour cela, je pouvez le faire TRES bien et aussi vite chez moi dans mon salon…

mon dieux, qu'est ce que je n'avais pas dit là …..

- un cadre ca se doit d'être à son poste
- si tu es chez toi, tu glandes rien
- je te paie pas à faire du jardinage, laver ta voiture ou faire des course à carrouf du coin
-
J'ai été militaire, Bar-man, membre du parti Socialiste, c'est dire que des conneries j'en ai faites !
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#64
naturellement d'accord avec FrancoiB

pour mon cas, faire 75% du JOB en télétravail, c'est parfaitement possible

seul contrainte ! présence pour les "grosses clôtures", les codir, les prépa de budget, etc
J'ai été militaire, Bar-man, membre du parti Socialiste, c'est dire que des conneries j'en ai faites !
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#65
Cat_Man a écrit :je pense que le gros des gains que l'on peut faire (rapidement & facilement) c'est sur le télétravail ….  *malheureusement ce n'est absolument pas dans les mœurs en France

il y a + de 1 an, dans un nouveaux poste, j'avais dit à mon news boss que je pouvez faire 2 jours par mois  du télétravail sans soucis :  ordi portable, VPN, etc
monter des tableaux de bord, traiter des extractions, vérifier des balances, etc  pas la peine de faire 130 km AR pour cela, je pouvez le faire TRES bien et aussi vite chez moi dans mon salon…

mon dieux, qu'est ce que je n'avais pas dit là ….. 

- un cadre ca se doit d'être à son poste
- si tu es chez toi, tu glandes rien
- je te paie pas à faire du jardinage, laver ta voiture ou faire des course à carrouf du coin
-

remarques, si je me souviens bien la boite a coulé ... donc tu vois la pertinence de son avis...
diriger une boite dans les années 2010 avec la mentalité de 1960...
[Image: 221347.png]
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#66
(10-07-2019, 12:53 PM)Tib a écrit : La totalité du développement de notre société moderne s'est basée sur une énergie abondante et peu onéreuse. Ce temps est bientôt révolu, qu'on le veuille ou non. Et ce modèle n'est plus supportable avec 8 milliards d'humains sur terre.

Jap

En plus du transport individuel il y a evidemment l'eclatement des chaines de production en multiples etapes parfois tres eloignees geographiquement, le tout sur le dos d'une energie fossile a bas prix.
[Image: 951987Signature700.jpg]
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#67
(10-07-2019, 01:58 PM)le-merou a écrit : diriger une boite dans les années 2010 avec la mentalité de 1960...


non, pas cella là  Ph34r   elle est toujours debout

c'est celle d'avant qui a croulé…  bon j'ai mis tout de même 4 ans à la faire plonger, elle était coriace la bougre
J'ai été militaire, Bar-man, membre du parti Socialiste, c'est dire que des conneries j'en ai faites !
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#68
Socialement en revanche, je suis pas sûr que le télétravail soit la clé. Pas à 100% du moins.
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#69
non c'est clair (j'ai bossé chez moi un an et demi ) mais c'est un bout de solution qui peut aussi permettre d'emmener ou aller chercher les gosses à l'école par ex
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#70
Il y a 29 millions d'actifs en France. La part modale de la voiture dans le trajet domicile - travail est de 82%. La distance domicile - travail moyenne est de 24 km. Environ 78% des emplois en France se trouvent dans le secteur tertiaire.

En somme, si un salarié sur 2 du tertiaire utilisant sa voiture pour se rendre au travail télétravaillait une journée par mois, on économise 4,5 milliards de kilomètres par an, soit environ 530 millions de tonnes de CO2.

En développant le télétravail, on augmente la qualité de vie, on améliore l'équilibre vie privée- vie professionnelle, on accorde plus de temps aux loisirs, on accentue le recours aux circuits courts, on réduit l'absentéisme et les accidents domicile - travail et les coûts associés, tant pour l'entreprise que pour la sécu.
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#71
(10-07-2019, 12:42 PM)Tib a écrit : Les vraies questions c'est :

- alors que 77% de l'activité en France est tertiaire, quelle est la part des emplois délocalisables à domicile ? Quel plan de télétravail engager pour limiter les déplacements ?
- le modèle de l'hypermarché, synonyme de voiture, est-il vertueux ?
- le modèle de consommation mondialisé est-il vertueux ? Quelles stratégies de circuit court peuvent être envisagées, tant pour l'énergie que pour les biens de consommation ?
- pour les déplacements auto de courte distance qui peuvent être effectués autrement, quelles solutions alternatives proposer ? Quelles infrastructures adaptées nécessitent-elles ?

Beaucoup d'idées sur ce topic, qui le rendent intéressant.

- Le télétravail c'est impossible dans tous les métiers de production/construction/maintenance

- Tout le monde s'accorde pour reconnaitre que l'hypermarché à la Française est nuisible aux producteurs, aux employés, aux centre-ville, et aux clients finaux par voie de conséquence. Malgré une prise de conscience généralisée, l'argument du prix reste prioritaire pour une partie de nos concitoyens qui ne peuvent tout simplement plus se payer le luxe d'acheter ailleurs.

d'ailleurs si je ne dis pas de conneries Carrefour et Auchan ont perdu des PDM non pas au profit des marchés et des boutiques de centre ville, mais plutôt de Lidl, Aldi et autres distributeurs à prix cassés.

J'en conclus que c'est avant tout un problème de pouvoir d'achat et que sans augmentation des salaires, beaucoup n'auront tout simplement pas le choix.
(D'ailleurs augmenter les salaires sensiblement à taux et niveau des pensions constants, est une solution mécanique au problème des retraites, fin du H.S.).

- La mondialisation est une manière efficace d'aligner les salaires et coûts de production vers le bas tout en explosant les revenus et profits d'une minorité.
C'est dans la ligne droite du "se servir plutôt que de servir les autres", tout l'inverse du discours de Guillaume Pepy, Paul Allen, Bill Gates et consorts.

(10-07-2019, 01:07 PM)darkvador a écrit : le probleme de fond est le developpement urbain.

De là, les gens se sont localisé en peripehrie et il est economiquement impossible pour la collectivite d organiser des transports collectifs partout

Travailler a Paris ou en ville et habiter a 70 kilometres au fond du trou du cul de la Seine et marne et aller bosser en bagnole va etre un vrai probleme

......

Quand j ai commence a bosser, les boites ou j etais avaient des systemes de ramassage du personnel en bus. Ca a disparu il y a une trentaine d annees, les employes prenant leurs bagnoles

Je partage tout à fait cette remarque, la politique actuelle du logement est totalement inepte et continue de faire exploser le coût du m² en centre-ville, éloignant toute possibilité à la plus part de ceux qui y travaillent, d'y résider.

La gentrification des quartiers est une véritable problématique à laquelle personne ne s'attaque efficacement.


(10-07-2019, 01:41 PM)Tib a écrit : Ça existe toujours, notamment pour des boîtes très industrielles faisant appel à beaucoup de main d'œuvre (STX, Airbus, usines Renault...). D'autres services de transport sont organisés par les zones d'activité (Sofia Antipolis notamment).

Pour connaitre le cas des Chantiers de l'Atlantique (ex-STX) et d'Airbus, faut-il encore que les lignes déployées correspondent aux besoins et qu'elles ne soient pas affectées par 3 ou 4 mouvements sociaux par an.

Enfin le vélotaf, pour le pratiquer entre 70 et 80 fois par an (donc rien de glorieux, et c'est plus pour faire un coup de cardio 2 fois par semaine que par conviction écologique profonde), c'est envisageable uniquement si on est sûr de retrouver son vélo à la sortie ! Le vol de vélo en milieu urbain est un vrai problème dont tout le monde se fout, alors qu'avec des parkings surveillés, l'usage progresserait certainement.

Même les mobylettes ont disparues, tout le monde veut le confort de son auto avec sa musique et les gadgets à l'écran, même si c'est à 5km/h dans les bouchons.
Encore une fois, les gens ne veulent pas s'imposer ce qu'ils exigent des autres.


(10-07-2019, 02:02 PM)Zed a écrit : En plus du transport individuel il y a evidemment l'eclatement des chaines de production en multiples etapes parfois tres eloignees geographiquement, le tout sur le dos d'une energie fossile a bas prix.

Encore une fois l'éloignement des sous-traitants est devenu totalement inepte. Le coût du transport maritime est de plus en plus compétitif alors que le transport routier est de plus en plus taxé. D'ailleurs la flotte mondiale explose.

Deux de mes filles ont le permis de conduire et une auto à disposition mais ne les utilisent plus en dehors de chez leurs parents puisqu'elles vivent cette année dans 2 centre-ville universitaires, parce qu'on a les moyens de les loger et que l'on a eu du bol (surtout pour Aix !), et aussi parce qu'elle ont les moyens d'acheter de la nourriture plus chère à proximité de leur domicile.

Individuellement je parcours les 3/4 de mes km dans une citadine électrique, ce qui ne nous empêche pas de prendre trop l'avion et donc d'avoir un mauvais "bilan carbone" au final.

La seule logique qui me semble censée est donc une logique décroissante : j'achète le moins possible et si possible d'occasion, je mange local et j'habite à proximité de mon lieu de travail et dans un lieu au climat océanique tempéré (et surtout pas continental because chauffage et clim'). Je marche et je pédale, en réservant les véhicules thermiques au transport de troupes ou de marchandises. Enfin je vais en vacances à moins de 100km de mon domicile, 1 fois par an et je n'ai pas d'amis éloignés de plus de 15km.

Enfin, je n'ai pas internet ne de boite mail parce que les data center c'est mal... Ph34r

Bref, je ne suis pas prêt ! Coucou
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#72
Exemple, pas plus tard que ce matin : mes élus ont le choix entre acheter des bus électriques fabriqués à l'autre bout du monde, alimentés au nucléaire (qui est presque paradoxalement la source d'énergie la moins pire du moment) et qui poseront un sujet au moment de leur démantèlement, ou bien opter pour des bus carburant au bio GNV, fabriqués en France, peu polluants, qui pourraient utiliser le bio GNV produit à partir de l'unité de bio-méthanisation actuellement en construction sur leur territoire (qui utilise les ordures ménagères collectées localement), qui créera des emplois locaux non délocalisables, le tout présentant une équation financière bien plus favorable aux finances publiques, sans même évoquer le risque technique lié au choix de l'électrique.

Je milite ardemment pour la seconde option, à grands renforts d'arguments chiffrés et factuels. Je ne désespère pas de réussir à les convaincre.
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#73
T'avais pas déjà fait face à exactement la même problématique dans ton ancien taf ?

@Steph... personne ne l'est mais c'est en en ayant conscience qu'on peut s'améliorer, sans verser dans l'extrémisme.
Les différences de comportement entre générations sont déjà importantes en ce qui concerne la voiture en milieu urbain.

Personnellement, mon iMac va fêter ses dix ans et mon iPhone vient de fêter ses cinq ans. Je n'ai jamais rien commandé sur Amazon, je bosse de chez moi et j'essaye de privilégier les filières courtes pour les fruits et légumes mais pour le reste, je vais chez Carrouf City et je prends l'avion. Je n'ai pas mis la clim en Grèce en revanche et ne comprends pas comment on ne légifère pas sur ce point en France. Je ne compte plus les boîtes où on se les pèle en été alors que la canicule sévit. Idem en hiver dans les immeubles au chauffage centralisé où on ouvre les fenêtres par températures négatives pour pouvoir respirer. Ça me dépasse complètement en 2019.
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#74
C'est la même problématique, les élus ont changé donc je recommence mon lobbying avec la nouvelle équipe. Avec la campagne des municipales, c'est la foire au projet qui va le plus faire rêver, le plus "moi le premier j'ai fait ci ou ça". J'essaie de remettre du pragmatisme. Je n'ai pas d'actions dans le bio GNV, mais en tant que citoyen éclairé sur le sujet, j'estime que c'est le choix le plus pertinent pour le territoire.

D'ailleurs je n'aime pas le terme de lobbying qui est trop connoté, et je conseille mes élus de manière aussi détachée que possible, sans considérer les intérêts éventuels de ma boîte. Tout du moins, j'essaie.
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#75
Le modele de l hypermarche s est imposé des le milieu des annees 60. A l epoque le concept est simplissiime, il s agit de vendre tout sous le meme toit.

C etait revolutionnaire, il etait possible de trouver, notamment en non alimentaire un choix inimaginable qui n existat pas auparavant

Au dela du choix, les hyper s imposent par le prix. Je vais hyper simplifier, mais en gros a cette epoque, les ventes sont 50% alimentaire, 50% non alimentaire. Les marges sur l alimentaire sont a zero, les marges sur le non alimentaire a 30%, la moyenne ressort a 15%

Ce positionnement tue le commerce de detail qui travaille a 30 en alimentaire et enfonce les quelques specialistes sur le prix et sur le choix

Les premieres difficultés commencent quand les super commencent a proliferer dans les années 80 et 90, ou chaque voillage veut le sien. La frequentation se tasse, le caddie moyen commence a baisser, les acats de premier equipement en non alimentaire se tasse, il reste du marché de renouvellement

Les premieres enseignes specialisées se devellopent vite, genre LEroy Merlin qui flinguent le rayon bricolage, les Jardiland qui flinguent le rayon jardinerie, les Darty qui torpillent les rayon HiFi tele, les Kiabi qui attaquent le vetement

En reaction, les enseignes poussent les marques propres. La dessus les marges sont bonnes 25% facile sur l alimentaire, et dans un business qui devient disons 65% alimentaire dont deux tiers a zero, un tiers a 20, et un tiers de non alimentaire a 30%. Les enseignes poussent le choix a mort, les fabricants aussi. On se retrouve avec des hypers qui vendent 130.000 references........

Sur 130.000 references, la moitie vendent moins d un carton par magasin par mois. Les entrepots deviennent tres compliqués a gerer, la logistique aussi

Pour affuter leur politique commerciale, les enseignes poussent le geo marketing: c est la differentation des assortiments et des prix magasin par magasin en fonction de la zone de chalandise. Pour illustrer, la moitie des menages ont un chat ou un chien. En ville, pricipalement des chats, et un peu de petits chiens. En capagne, pricipalement des chiens et surtout des gros et un peu de chats. Le magasin de ville a un grand choix en bouffe a chat, un choix plus restreint en chien et des sacs de bouffe a chien petits. En peripherie, les magasins ont plus de produits chiens, avec des grands sacs.

Pour un entrepot c est l enfer, il a plein de produits specifiques pour tel ou tel magasin seulement

Un hyper avec un Darty ou un Boulanger a coté a peu de produits blancs, un hyper sans personne a proximite sur ce creneau a une offre bien plus poussée. Meme chose pour les fringues, centre auto, jardinerie, bricolage etc...


Arrivent derriere les hard Discounter qui eux ne vendent que des marques propres avec une supply chain super affutée, 1300 references

Poum les marges sur les marques propres, les marges s effondrent, les volumes aussi

Arrivent Amazon et C Discount qui flinguent ce qu il reste de nonal. Plus de tele, macine a laver, mirco onde
La musique sur internet, la video a la demande, plus de rayon CD, DVD, les Kindle, plus de livres, Ventes Privées, boum encore sur l habillement

On rajoute la dessus, le bio avec ses enseignes specialisee genre Grand Frais, les circuits courts, puis une derniere couche avec la recherche du dernier centime de CA en ouvrant des suerettes a chquecoin de rue, et la grande distribution autrefois dominante est un colosse aux pieds d argile

Donc l hyper souffre d une concurrence enorme. Se rajoute que se taper trente bornes pour aller faire la queue aux caisses et acheter des raviolis en boite, ca fait quand meme chier, et que si on ne cherche que de l alimentaire, il y a toujours un supermarche pres de chez soi, pas beaucoup plus cher.

Paradoxalement, ca va faire des plans sociaux enormes si on rajoute les caisses automatiques et le self scanning. Un bon hyper c est 600 employes dont une bonne moitié aux caisses

Le monde change, et vite.

On se retrouve avec des urbains aisés, les grands gagnants, qui ont a leur service un sous proletariat d interimaires qui vivent a cout d interim dans des zones pavillonaires exsangues, et des ruraux qui voient les services de proximite s effondrer autour d eux.

Das ce cadre la, les urbains pensent que la bagnole est inutile parcequ ils ont des trams, des velib et Uber, les peri urbains n arrivent a pas à payer leurs deplacements pour aller au boulot ou avoir une vie sociale, et les ruraux sont condamnés a rouler avec des diesel hors d age....

En resume, la genese des gilets jaunes
Trompettes de la renommée, vous etes bien mal embouchées
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