08-25-2010, 10:50 PM
Salut à tous 
Comme demandé par certains, je vais vous livrer ci-dessous un CR d'un stage piste effectué à Lédenon ces deux derniers jours avec BMC.
En préambule, je rappellerai que l'an passé, j'avais déjà effectué un stage avec cette même organisation à Alès.
Grosse poilade d'ailleurs en retrouvant récemment mes temps, je finissais le stage en roulant en 1'42, depuis j'ai bien du faire tomber encore à force de pratique ce chrono de 7 à 8 secondes (et aussi grâce à la roue de Bernard GARCIA lors d'un roulage assez magique).
Pour revenir à nos moutons, lors de ce premier stage, BMC m'avait assez déçu :
- le premier jour, le moniteur, Freddy FORAY était gentil mais parachuté là il ne connaissait absolument pas la piste et n'était surtout pas pédagogue. Mauvais point, il parlait un français que nous dirons "assez approximatif", si bien que devant un parterre composé majoritairement de gens ayant des enfants cela créait de gros blancs ("heureusement que mon gamin ne me parle pas comme ça). Bref, des progrès le premier jour mais on n'apprend rien sur la technique de pilotage;
- le second jour, Adrien MORILLAS est aux commandes. Si le MORILLAS est un animal bourru, là il était franchement limite désagréable. A 500 € les 2 jours, j'ai bien envie que l'on me parle dans un français un peu plus correct (premier jour) et que l'on soit un minimum cordial (second jour), sinon j'aurais invité la bobonne du moment dans un Relais & Château plutôt que de suer sang et eau au milieu de mecs dans des combis en cuir;
- ce travers de MORILLAS était exacerbé par la présence sur la piste, pour leurs entraînements, des pilotes de la MRS (Morillas Racing School, l'équipe de Morillas dans les championnats SST 600 et 1.000 avec notamment BAZ, GUARNONI, LANUSSE). Plusieurs fois la piste leur a été réservé, et à 500 € le stage ça fait suer de se dire que l'on paie leur entraînement (pourtant Alès n'est pas un circuit de GP) à des pilotes pros.
Cependant pour des raisons pratiques (seuls H2S et BMC proposent des stages de 2 jours à Lédenon), et après avoir vérifié certains points, j'ai re-signé.
Parmi les "certains points", j'ai demandé quels instructeurs seraient présents. Une connaissance m'avait fortement recommandé les stages avec Alex VIERA et Jeff CORTINOVIS. Banco, ils étaient de la partie (FORAY déjà out pour moi, GIMBERT ne bosse plus trop avec eux, LACONI d'après un ami hélas disparu aussi inutile que grande gueule).
Par ailleurs on m'a confirmé que la MRS ne serait pas présente.
Donc inscription après patiente économie des deniers nécessaires à la journée.
J'ai roulé le premier jour avec Jeff CORTINOVIS, le second avec Alex VIERA.
Ont été bossés en détail le virage du pont, celui du camion, le gauche qui tue, le fer à cheval.
Manquent hélas encore le triple gauche et la cuvette, mais un arrêté préfectoral récent interdit à Lédenon de faire demi-tour sur la piste. Ce qui veut dire en gros que le virage à bosser passé, il faut s'enquiller un tour complet de piste pour un second passage. Pour mon stage à Alès on faisait demi-tour dans une zone définie, on revenait au point de départ via une bretelle de sécurité, et roule ma poule. Donc en 20 minutes on passait bien plus de fois dans un virage... mais bon c'est comme ça à Lédenon désormais [img]http://www.forum-autoroule.com/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/icon_confused.gif' class='bbc_emoticon' alt=':-?' />
En gros à chaque début de demi-journée roulage libre de 20 minutes sur 2 groupes de niveau, idem en fin de demi-journée, et entre-temps travail sur des virages ou enchaînements en 3 groupes (racing, moyen, débutants) répartis en 2 sous groupes (rapides, lents).
J'étais en groupe moyen, sous-groupe rapide.
Les +
- CORTINOVIS et VIERA sont deux mecs extras et excellents pédagogues. Certes ils ne sont plus tout jeunes, certes ils ont arrêtés la compèt' ... mais humainement et pédagogiquement parlant, rien à redire, c'est du tout bon prostené01 . La théorie comme la pratique sont super bien expliqués et détaillés, leurs débriefs sont limpides ... même si la fatigue aidant on a du mal à apliquer, je suis certain que le prochain roulage me permettra de mieux mettre encore en application tous ces conseils. CORTINOVIS m'a donné sa roue pendant 3 tours sur un roulage libre, puis est passé derrière moi sur 2 tours. Je ne vous raconte pas comme c'est précieux d'avoir une si bonne roue puis le débrief de ce qui ne va pas dans votre pilotage (position, freinage, déhanché ...) youpiiiii ;
- météo de folie, j'ai encore bronzé davantage;
- grosse poilade avec quelque bons gars d'Aquitaine, j'ai cru plus d'une fois me pisser dessus de rire. Discussion également très intéressante avec un autre possesseur de RR, visiblement très à l'aise financièrement mais très humble dans sa pratique avec deux fistons qui envoient déjà du gros à 18 et 16 ans;
- une personne qui gère l'intendance qui est au top malgré une petite bavure que je détaillerai plus bas. Nous nous sommes quittés en bons termes et certaines de ses réflexions sur un instructeur donné ou d'autres personnalités du monde de la moto auront fini de nous réconcilier.
Les -
- la première journée s'est mal finie et ma première soirée fut un peu gâché. En début de journée on me fait constater que mes pneus ne tiendront pas les 2 jours. Je m'arrange avec Nîmes pour pouvoir passer vers 17h30 et me faire changer les pneus. Par 3 fois je vérifie auprès de "l'intendant" que je peux laisser mon sac et revenir le chercher après changement des pneus. On me répond à chaque fois qu'il n'y a pas de soucis et que le box fermera à 19h30. A 19h08 je me pointe devant le box qui est fermé. Je tape aux vitres du semi, rien. Je fais le tour des tentes sur le paddock, mon sac n'a pas été laissé à un autre participant. Mes affaires devront donc demeureur dans le box : cela veut dire que je n'ai rien pour attacher ma moto sur le parking de l'hôtel, aucune affaire de rechange ou de toilette, pas d'anti-inflammatoires (séquelles de ma chute au retour de Garmisch) et encore moins de liquide pour mes lentilles. Et évidemment pas mes clés si j'avais décidé de retourner chez moi pour la nuit par dépit. Enorme colère et message incendiaire sur la messagerie d'un mobile. Bobonne a tiré la gueule parce qu'elle n'a pas eu son coup de fil lui assurant que je m'en suis pas collé une
Nous nous sommes expliqués, l'intendant et moi, et il a eu un geste sympa, donc la hache de guerre est enterrée.
- le comportement de MORILLAS à nouveau. Sont présents deux pilotes roumains et un nabab bossant des les hautes sphères d'une compagnie d'assurance. Le second se la ramène beaucoup (j'ai connu des gens bien plus fortunés très humbles sur la piste et surtout plus rapide que lui qui roulait en racing et se traînait la bite gravement), joue le riche faussement désinvolte (pourquoi acheter une bécane de piste alors que l'on peut arriver avec la 911 par la route e louer une 848 ?) et surtout se fait littéralement s*c*r la b**e par MORILLAS lorsqu'il se demande si son employeur ne pourrait pas sponsoriser du SST. Franchement, si je suis assureur je pense qu'il y a plus médiatique que le SST pour se faire connaître, surtout au vu des montants annoncés. Bref à ce moment MORILLAS n'a plus d'yeux que pour un mec creux et vraiment pas dans le trip "je me défonce sur circuit", plutôt, "j'ai des thunes et je suis rebelle une fois par mois grâce à BMC". S'est ajouté aussi le fait qu'à un moment MORILLAS a demandé à un des deux pilotes roumains de faire la démo pour les 3 groupes de niveau des points de passage des virages travaillés. Certes le type passait très fort, mais absolument pas dans les trajs que l'on essayait de nous apprendre. Commentaire de mon instructeur à ce moment-là : "qu'est-ce que l'on nous emmerde avec cette quiche qui roule en 1'34 avec son 600 ?". Sauf que la veille en discutant avec le pilote j'ai compris qu'il se cherchait une wild card en SST600. Merci Adrien de mettre encore une fois MRS avant les intérêts de tes stagiaires.
Et puis le pompon : le matin ont débarqué Christian SARRON et son fils. Le fils SARRON roule avec nous, assez fort certes ... sauf qu'il se fout des règles élémentaires de sécurité et me sort une attaque complètement hors-jeu à l'entrée d'un virage sur lequel je bossais. De rage je m'arrête immédiatement, la manœuvre était plus que dangereuse et annonce à mon instructeur que si ça devait se renouveler avec ce jeune homme qui n'a vraisemblablement payé ni son stage ni la moto je lui collais ma main dans la gueule aussi prestigieux soit son nom. Et encore je n'ai pas été le plus virulent des stagiaires sur l'ensemble des agissements décrits plus avant ...
- La photographe. Diana depuis qu'elle vit avec un ex-pilote doit moins avoir besoin d'argent ... L'an passé j'avais eu droit à 2 jours de photo, ce qui est riche d'enseignements sur les progrès en 2 jours dans les positions. La miss ne s'est pointé que le second jour et n'a pas trop cherché à bosser dans chaque virage, ce qui fait que malgré la qualité de ses prises de vue elle pouvait aller se brosser pour que je lui achète la moindre photo.
- Ce règlement à la con qui interdit les demi-tours et n'aura pas permis de bosser tout le circuit.
- La cafèt', toujours aussi infâme.
A titre personnel sans forcément passer beaucoup plus vite j'ai bien progressé dans le gauche qui tue, que je prenais super mal alors que sur le même virage à droite (rayon constant), je pense que j'aurais été bien meilleur.
Le fer à cheval demande que je bosse ma vitesse d'entrée, mais y'a du progrès.
Quant au triple gauche si je ne l'ai pas travaillé, il faudra vraiment une prochaine fois que je me fasse violence pour cesser de commencer de freiner aux feux (plutôt qu'à la première boîte) et trop fort. j'ai bien encore 2-3 secondes à gagner là.
La puissance phénoménale du RR me bloque aussi un peu à l'accèl, une démultiplication plus courte m'aiderait peut-être à ouvrir plus franchement la poignée dans certaines phases (PSB-1).
J'ai fini le stage avec des 1'47 régul, pas mécontent de moi.
Maintenant, comme pour mon stage à Alès, il va me falloir rouler régulièrement à Lédenon pour appliquer les enseignements reculer mes limites.
Mes temps ne sont pas extraordinaires mais j'ai de grosses lacunes dans les virages à gauche. Avec quelques bonnes bases de posées, à moi de travailler

Comme demandé par certains, je vais vous livrer ci-dessous un CR d'un stage piste effectué à Lédenon ces deux derniers jours avec BMC.
En préambule, je rappellerai que l'an passé, j'avais déjà effectué un stage avec cette même organisation à Alès.
Grosse poilade d'ailleurs en retrouvant récemment mes temps, je finissais le stage en roulant en 1'42, depuis j'ai bien du faire tomber encore à force de pratique ce chrono de 7 à 8 secondes (et aussi grâce à la roue de Bernard GARCIA lors d'un roulage assez magique).
Pour revenir à nos moutons, lors de ce premier stage, BMC m'avait assez déçu :
- le premier jour, le moniteur, Freddy FORAY était gentil mais parachuté là il ne connaissait absolument pas la piste et n'était surtout pas pédagogue. Mauvais point, il parlait un français que nous dirons "assez approximatif", si bien que devant un parterre composé majoritairement de gens ayant des enfants cela créait de gros blancs ("heureusement que mon gamin ne me parle pas comme ça). Bref, des progrès le premier jour mais on n'apprend rien sur la technique de pilotage;
- le second jour, Adrien MORILLAS est aux commandes. Si le MORILLAS est un animal bourru, là il était franchement limite désagréable. A 500 € les 2 jours, j'ai bien envie que l'on me parle dans un français un peu plus correct (premier jour) et que l'on soit un minimum cordial (second jour), sinon j'aurais invité la bobonne du moment dans un Relais & Château plutôt que de suer sang et eau au milieu de mecs dans des combis en cuir;
- ce travers de MORILLAS était exacerbé par la présence sur la piste, pour leurs entraînements, des pilotes de la MRS (Morillas Racing School, l'équipe de Morillas dans les championnats SST 600 et 1.000 avec notamment BAZ, GUARNONI, LANUSSE). Plusieurs fois la piste leur a été réservé, et à 500 € le stage ça fait suer de se dire que l'on paie leur entraînement (pourtant Alès n'est pas un circuit de GP) à des pilotes pros.
Cependant pour des raisons pratiques (seuls H2S et BMC proposent des stages de 2 jours à Lédenon), et après avoir vérifié certains points, j'ai re-signé.
Parmi les "certains points", j'ai demandé quels instructeurs seraient présents. Une connaissance m'avait fortement recommandé les stages avec Alex VIERA et Jeff CORTINOVIS. Banco, ils étaient de la partie (FORAY déjà out pour moi, GIMBERT ne bosse plus trop avec eux, LACONI d'après un ami hélas disparu aussi inutile que grande gueule).
Par ailleurs on m'a confirmé que la MRS ne serait pas présente.
Donc inscription après patiente économie des deniers nécessaires à la journée.
J'ai roulé le premier jour avec Jeff CORTINOVIS, le second avec Alex VIERA.
Ont été bossés en détail le virage du pont, celui du camion, le gauche qui tue, le fer à cheval.
Manquent hélas encore le triple gauche et la cuvette, mais un arrêté préfectoral récent interdit à Lédenon de faire demi-tour sur la piste. Ce qui veut dire en gros que le virage à bosser passé, il faut s'enquiller un tour complet de piste pour un second passage. Pour mon stage à Alès on faisait demi-tour dans une zone définie, on revenait au point de départ via une bretelle de sécurité, et roule ma poule. Donc en 20 minutes on passait bien plus de fois dans un virage... mais bon c'est comme ça à Lédenon désormais [img]http://www.forum-autoroule.com/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/icon_confused.gif' class='bbc_emoticon' alt=':-?' />
En gros à chaque début de demi-journée roulage libre de 20 minutes sur 2 groupes de niveau, idem en fin de demi-journée, et entre-temps travail sur des virages ou enchaînements en 3 groupes (racing, moyen, débutants) répartis en 2 sous groupes (rapides, lents).
J'étais en groupe moyen, sous-groupe rapide.
Les +
- CORTINOVIS et VIERA sont deux mecs extras et excellents pédagogues. Certes ils ne sont plus tout jeunes, certes ils ont arrêtés la compèt' ... mais humainement et pédagogiquement parlant, rien à redire, c'est du tout bon prostené01 . La théorie comme la pratique sont super bien expliqués et détaillés, leurs débriefs sont limpides ... même si la fatigue aidant on a du mal à apliquer, je suis certain que le prochain roulage me permettra de mieux mettre encore en application tous ces conseils. CORTINOVIS m'a donné sa roue pendant 3 tours sur un roulage libre, puis est passé derrière moi sur 2 tours. Je ne vous raconte pas comme c'est précieux d'avoir une si bonne roue puis le débrief de ce qui ne va pas dans votre pilotage (position, freinage, déhanché ...) youpiiiii ;
- météo de folie, j'ai encore bronzé davantage;
- grosse poilade avec quelque bons gars d'Aquitaine, j'ai cru plus d'une fois me pisser dessus de rire. Discussion également très intéressante avec un autre possesseur de RR, visiblement très à l'aise financièrement mais très humble dans sa pratique avec deux fistons qui envoient déjà du gros à 18 et 16 ans;
- une personne qui gère l'intendance qui est au top malgré une petite bavure que je détaillerai plus bas. Nous nous sommes quittés en bons termes et certaines de ses réflexions sur un instructeur donné ou d'autres personnalités du monde de la moto auront fini de nous réconcilier.
Les -
- la première journée s'est mal finie et ma première soirée fut un peu gâché. En début de journée on me fait constater que mes pneus ne tiendront pas les 2 jours. Je m'arrange avec Nîmes pour pouvoir passer vers 17h30 et me faire changer les pneus. Par 3 fois je vérifie auprès de "l'intendant" que je peux laisser mon sac et revenir le chercher après changement des pneus. On me répond à chaque fois qu'il n'y a pas de soucis et que le box fermera à 19h30. A 19h08 je me pointe devant le box qui est fermé. Je tape aux vitres du semi, rien. Je fais le tour des tentes sur le paddock, mon sac n'a pas été laissé à un autre participant. Mes affaires devront donc demeureur dans le box : cela veut dire que je n'ai rien pour attacher ma moto sur le parking de l'hôtel, aucune affaire de rechange ou de toilette, pas d'anti-inflammatoires (séquelles de ma chute au retour de Garmisch) et encore moins de liquide pour mes lentilles. Et évidemment pas mes clés si j'avais décidé de retourner chez moi pour la nuit par dépit. Enorme colère et message incendiaire sur la messagerie d'un mobile. Bobonne a tiré la gueule parce qu'elle n'a pas eu son coup de fil lui assurant que je m'en suis pas collé une

Nous nous sommes expliqués, l'intendant et moi, et il a eu un geste sympa, donc la hache de guerre est enterrée.
- le comportement de MORILLAS à nouveau. Sont présents deux pilotes roumains et un nabab bossant des les hautes sphères d'une compagnie d'assurance. Le second se la ramène beaucoup (j'ai connu des gens bien plus fortunés très humbles sur la piste et surtout plus rapide que lui qui roulait en racing et se traînait la bite gravement), joue le riche faussement désinvolte (pourquoi acheter une bécane de piste alors que l'on peut arriver avec la 911 par la route e louer une 848 ?) et surtout se fait littéralement s*c*r la b**e par MORILLAS lorsqu'il se demande si son employeur ne pourrait pas sponsoriser du SST. Franchement, si je suis assureur je pense qu'il y a plus médiatique que le SST pour se faire connaître, surtout au vu des montants annoncés. Bref à ce moment MORILLAS n'a plus d'yeux que pour un mec creux et vraiment pas dans le trip "je me défonce sur circuit", plutôt, "j'ai des thunes et je suis rebelle une fois par mois grâce à BMC". S'est ajouté aussi le fait qu'à un moment MORILLAS a demandé à un des deux pilotes roumains de faire la démo pour les 3 groupes de niveau des points de passage des virages travaillés. Certes le type passait très fort, mais absolument pas dans les trajs que l'on essayait de nous apprendre. Commentaire de mon instructeur à ce moment-là : "qu'est-ce que l'on nous emmerde avec cette quiche qui roule en 1'34 avec son 600 ?". Sauf que la veille en discutant avec le pilote j'ai compris qu'il se cherchait une wild card en SST600. Merci Adrien de mettre encore une fois MRS avant les intérêts de tes stagiaires.
Et puis le pompon : le matin ont débarqué Christian SARRON et son fils. Le fils SARRON roule avec nous, assez fort certes ... sauf qu'il se fout des règles élémentaires de sécurité et me sort une attaque complètement hors-jeu à l'entrée d'un virage sur lequel je bossais. De rage je m'arrête immédiatement, la manœuvre était plus que dangereuse et annonce à mon instructeur que si ça devait se renouveler avec ce jeune homme qui n'a vraisemblablement payé ni son stage ni la moto je lui collais ma main dans la gueule aussi prestigieux soit son nom. Et encore je n'ai pas été le plus virulent des stagiaires sur l'ensemble des agissements décrits plus avant ...
- La photographe. Diana depuis qu'elle vit avec un ex-pilote doit moins avoir besoin d'argent ... L'an passé j'avais eu droit à 2 jours de photo, ce qui est riche d'enseignements sur les progrès en 2 jours dans les positions. La miss ne s'est pointé que le second jour et n'a pas trop cherché à bosser dans chaque virage, ce qui fait que malgré la qualité de ses prises de vue elle pouvait aller se brosser pour que je lui achète la moindre photo.
- Ce règlement à la con qui interdit les demi-tours et n'aura pas permis de bosser tout le circuit.
- La cafèt', toujours aussi infâme.
A titre personnel sans forcément passer beaucoup plus vite j'ai bien progressé dans le gauche qui tue, que je prenais super mal alors que sur le même virage à droite (rayon constant), je pense que j'aurais été bien meilleur.
Le fer à cheval demande que je bosse ma vitesse d'entrée, mais y'a du progrès.
Quant au triple gauche si je ne l'ai pas travaillé, il faudra vraiment une prochaine fois que je me fasse violence pour cesser de commencer de freiner aux feux (plutôt qu'à la première boîte) et trop fort. j'ai bien encore 2-3 secondes à gagner là.
La puissance phénoménale du RR me bloque aussi un peu à l'accèl, une démultiplication plus courte m'aiderait peut-être à ouvrir plus franchement la poignée dans certaines phases (PSB-1).
J'ai fini le stage avec des 1'47 régul, pas mécontent de moi.
Maintenant, comme pour mon stage à Alès, il va me falloir rouler régulièrement à Lédenon pour appliquer les enseignements reculer mes limites.
Mes temps ne sont pas extraordinaires mais j'ai de grosses lacunes dans les virages à gauche. Avec quelques bonnes bases de posées, à moi de travailler

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