Effets Du Bonus/malus Sur Les Ventes

[Nikotec]

A mon avis il n y a pas de relation entre le bonus malus et la chute du marché. La portion de vehicules affectés par la malus est assez faible et les vehicules bonifiés est assez forte. Les consommateurs peuvent, si ce malus bonus est determinant, decider de faire leur arbitrage et choisr l auto qui leur convient

Alors ça c'est pas évident...



"Sur les trois premiers mois, le marché automobile a perdu 74 000 immatriculations, essentiellement dans les tranches soumises au malus" (vu sur Autoactu.com voici quelques semaines)



Vu le contexte, les gens en ont plus qu'assez des taxes, impôts et autres prélèvements, et même un malus à 200 € ça les fait chier. Donc ils chassent la prime (de plus en plus difficile, parce qu'à part les hybrides et les citadines diesel, y'a plus de bonus) ou, à défaut, le modèle non malussé.

Tu parles des memes qui se précipitent pour acheter un smartphone à 600 euroboules qui ne marchera plus dans 18 mois ? Joli sens de la gestion d'un budget....

oui les mêmes qui pleurent quand le mazout prend 3cts aussi

Moi ce que j'aime sur le FAR, c'est que les jugements à l'emporte-pièce sont légions... c'est assez mignon je dois dire





@ dark... la crise de 73, c'est une crise de bébé cadum dans le contexte d'une société ultra pourrie gâtée par une situation très favorable où tous les voyants étaient au vert et où tout d'un coup un petit grain de sable venait perturber le bal des nantis. Incomparable avec la crise systémique à laquelle notre société européenne le monde, qui tourne selon les préceptes des chicago boys est confrontée aujourd'hui. Les comportements sont forcément différents et je pense que nier le rapport entre la politique (anti)automobile de la dernière décennie et le recul des ventes est une hérésie. Je ne dis pas que c'est la seule cause pour autant.

Tout à fait d'accord. La crise actuelle qu'on a inscrite dans la lignée de celle de 73 n'a en fait rien d'une crise puisque c'est le résultat d'une mutation vouée dès le départ à l'échec. Ce qu'on vit depuis 5 ans n'est qu'un avatar d'un changement de système et de dogme amorcé précisément en 73 si on considère l'avènement de Pinochet comme la première expérience concrète de Hayek et quelques autres...

Vous me faites marrer... "les français"... bref, qu'est-ce que ça peut foutre que "les français" attachent plus d'importance à leur tel après tout.

Ça me rappelle certains potes qui roulent en Scénic et qui ne comprennent pas que j'attache autant d'importance à ma voiture [img]http://www.forum-autoroule.com/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/rolleyes.gif' class='bbc_emoticon' alt='' />



Bref, chacun chacun, moi je ne juge personne et chacun fait ce qui lui plait avec son oseille. Ça ne me regarde pas et ce n'est pas vraiment le débat ici ; je ne pense pas que l'adoration "des français" pour leur smartphone ou leur télé change vraiment la donne sur leur considération de la bagnole. Du moins pas que c'est la raison de ce délaissement constaté. On ne peut pas en dire autant de la politique de fond mise en place depuis une bonne décennie - voire même quasi deux - par les différents gouvernements, de droite comme de gauche.

La question c'est pas tant ça je pense, même si je vois ce que tu veux dire... mais à mon avis, c'est pourquoi ou comment les gouvernements successifs ont encouragé le diesel plutôt que l'essence, combien coûte aujourd'hui le prix du kilomètre comparé à ne serait-ce que 10 ans en arrière, qu'en est-il du permis à point associé à une politique de répression qui se perfectionne chaque jour, etc. Les 200 balles ne sont que la goutte d'eau pour une bonne partie "des français" qui n'éprouve plus aucun plaisir à posséder de belles mécaniques et qui préfère limiter son investissement à une boîte à marmaille low cost avec la clim et le régulateur. Pourquoi dépenser plus ?

encore

à 10 ans, je voulais une clio williams

[img]http://www.forum-autoroule.com/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/arf.gif' class='bbc_emoticon' alt='' /> Trop fort, elle est sortie au moins 2 ans après