La voiture autonome...

[luke skyracer]

Des conditions réelles, ce n'est pas une voiture autonome pour dix mille par exemple, et encore, on est bien au-delà avec la Google Car qui n'est qu'expérimentale pour l'instant, dans les États qui ont accepté de jouer le jeu car il est évident que d'un point de vue législatif, la problématique reste entière.

D'un point de vue législatif, la question n'est pas compliquée. Tant qu'on a un pouvoir d'action sur la voiture, c'est clairement comme toujours le conducteur qui sera responsable.



Tout comme le régulateur de vitesse!



Pour éviter le bina législatif et voir des concepts de salons roulants sans volants, on n'en est loin. Mais des voitures roulant seules équipées d'un volant et de pédaler avec une personne pouvont agir sur ces commandes, je ne vois pas le problème.

[Florian]

La voiture 100% autonome est un fantasme et n'est pas prête de voir le jour en conditions réelles.



Le pilote automatique a été conçu il y a un siècle et il y a toujours pilote et copilote dans les avions de ligne, dont le flux n'est pas comparable qui plus est.

Entre l'invention du premier PA et la généralisation des approches autonomes, il y au du temps !



Ensuite je ne pense pas que la comparaison soit pertinente :



- Les dégâts et victimes potentielles ne sont absolument pas comparables.

- Le "porteur" est autrement plus simple en ce qui concerne l'automobile.

- Une voiture autonome en panne, ça se gare en bordure de chaussée ...



Toutefois force est de reconnaitre que la première cause d'accidents aérien est ... le facteur humain.

[Nikotec]

La question principale est légale et tient à la détermination des responsabilités. Elle n'est pas mince. Pour le reste, ça arrivera bien plus vite qu'on le pense.

[Florian]

La question principale est légale et tient à la détermination des responsabilités. Elle n'est pas mince. Pour le reste, ça arrivera bien plus vite qu'on le pense.

Si on arrive à démontrer que sans l'éliminer on réduira le nombre de morts sur les routes. Et les constructeurs négocieront une limitation légale de leur responsabilité.

[Nikotec]

C'est ce que je pense aussi.

[Nounours]

[media]http://www.youtube.com/watch?v=HMhzLhQLoBQ[/media]

[Martini]

Mais mais mais...il se traîne !

[Gracus]

Un article intéressant d'une newsletter (Autoactu.com), sur les prédictions d'un cabinet de consulting plutôt sérieux (Rolland Berger):





Les taxis autonomes, fossoyeurs de l’industrie automobile ?



Roland Berger imagine sérieusement un scénario de rupture à l’horizon 2030 dans lequel les taxis autonomes prendront une place majeure dans la mobilité urbaine, avec un impact très négatif sur la production automobile.



"La mobilité telle que nous la connaissons aujourd’hui va être bouleversée dans les années à venir, c’est juste une question de temps", affirme Sébastien Amichi, spécialiste de l’automobile chez Roland Berger. Selon le scénario de rupture envisagé par le cabinet conseil, l’ensemble des nouveaux services de mobilité (autopartage, co-voiturage, VTC et taxi autonome) représenteront 6% des kilomètres parcourus par la population en Europe dès 2025. Ce chiffre ne surprend pas plus que cela mais ce n’est que le début d’un scénario beaucoup plus inquiétant pour les constructeurs. En effet, si la technologie, la réglementation et le comportement de la population continuent d’évoluer dans le sens actuel, les taxis autonomes, qui apparaîtront en 2025, pourraient émerger de façon massive en 2030. "Moins chers et plus rentables que les VTC, les taxis autonomes pourraient se développer sous l’impulsion des villes, en se substituant aux autres services d’autopartage et aux voitures à usage privée, prévient Sébastien Amichi. D’ici 2030, les taxis autonomes pourraient alors représenter 25% des kilomètres parcourus par la population".

Ce développement se fera sous l’impulsion des collectivités locales dans les villes à forte densité où les transports publics sont déjà très développés, en Asie notamment. Ce sera moins le cas aux Etats-Unis, où l’usage de la voiture individuelle est reine. L’appropriation de ce mode de transport par le public sera également plus rapide en Asie qu’aux Etats-Unis, car les américains (et les allemands) restent très attachés à la possession de leur véhicule : aujourd’hui, seul un quart d’entre eux seraient prêts à abandonner leur véhicule pour un taxi autonome contre la moitié des chinois.



En France, plus qu’un million de VP immatriculés, dont 25% de taxis autonomes en 2030

Si ce scénario se concrétise, le parc automobile mondial pourrait pour la première fois baisser, passant de plus d’un milliard de véhicules en 2025 à 867 millions en 2030, dont 5% de taxis autonomes. "Avec ses nombreuses villes de taille moyenne propices à l’utilisation de taxis autonomes, la France serait fortement touchée, avec une baisse du parc de 27%, à 28 millions de véhicules en 2030, dont là aussi 5% de taxis autonomes". En termes d’immatriculations, le choc serait encore plus violent : elles tomberaient à un million de véhicules (-60%), dont 25% de taxis autonomes ! Au niveau mondial, la baisse serait moindre, de l’ordre de 32%, avec une résistance des ventes de véhicules premium et low cost sur les marchés plus jeunes.

Cette baisse de la production mondiale va peser sur le chiffre d’affaires de la filière automobile (y compris les services) en 2030 mais son profit devrait progresser, estime le cabinet conseil, porté par la forte rentabilité du business des taxis autonomes qui devrait générer à lui seul 40% des profits, selon ce scénario. La question principale est maintenant de savoir qui va en bénéficier ? Un scénario à la Autolib’, dans lequel un acteur comme Bolloré parvient à devancer les constructeurs en place est encore possible. "Google a lancé la course mais je ne les vois pas produire un tel véhicule, préférant intervenir à travers une plateforme comme Waze et faire financer les trajets des utilisateurs par des annonceurs", estime néanmoins Sébastien Amichi.

Xavier Champagne

[emss]

'Lut,

Toutefois force est de reconnaitre que la première cause d'accidents aérien est ... le facteur humain.

J'ai discuté cet été avec un pilote qui se rendait sur son aéroport de départ, en particulier de son travail et de la sûreté des avions. Il ressortait selon lui qu'une erreur humaine peut aussi être liée à une interface homme machine déficiente (pas forcément en panne, mais dont l'ergonomie est "spéciale") qui ne donne pas les informations pertinentes en situation.



Éric aka Alf

[Onken]

'Lut,

Toutefois force est de reconnaitre que la première cause d'accidents aérien est ... le facteur humain.

J'ai discuté cet été avec un pilote qui se rendait sur son aéroport de départ, en particulier de son travail et de la sûreté des avions. Il ressortait selon lui qu'une erreur humaine peut aussi être liée à une interface homme machine déficiente (pas forcément en panne, mais dont l'ergonomie est "spéciale") qui ne donne pas les informations pertinentes en situation.



Éric aka Alf

Pour bien connaître le sujet est épineux.

Généralement quand tu commences a avoir une alarme, c'est pas très bon et c'est un arbre de Noel qui s'illumine. Que faire dans un tel cas? si elles sont toutes remontées c'est absolument ingérable, les pilotes veulent donc des filtres.

Ils ont quand meme une formation conséquente pour ne pas dire très conséquente et ils ont des très très bonnes connaissances sur tous les calculo de l'avion. Ils connaissent parfaitement les procédures , ils savent ce qui est remontée en cas de défaut de ce qui est filtré en cas de panne multiple.



Un pilote m'a bluffé sur le niveau de connaissance qu'il avait d'un des calculos pour lequel j'avais monté le dossier de sécurité.



Oui l'interface ou les défauts remontés peuvent sembler perfectible pour un newb ou un non initié mais ces mecs sont tout sauf des newb.