C'était il y a 40 ans... [DS et Petit-Clamart inside]
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<!--quoteo-->CITATION<!--quotec-->Il y a quarante ans, l'attentat du Petit-Clamart contre De Gaulle

PARIS (AFP) - Il y a 40 ans, le mercredi 22 août 1962, un commando de 13 hommes, partisans de l'Algérie française, a tenté d'assassiner le président de la République, le général de Gaulle, lors d'un attentat commis au Petit-Clamart (Hauts-de-Seine).

Ce jour là, le général de Gaulle a présidé le Conseil des ministres. Il a fait le voyage le matin depuis sa résidence de villégiature, La Boisserie, à Colombey-les-deux-églises (Haute- Marne), et s'apprête à y retrouner pour la fin de ses vacances. Pendant le Conseil, il a été notamment question de la réglementation du port d'armes.

Le président et son épouse, Yvonne, ont pris place à l'arrière d'une DS noire, en compagnie de leur gendre, le colonel de Boissieu et du chauffeur, M. Marroux. Ce dernier n'est pas le conducteur attitré du général de Gaulle, mais a déjà assuré l'intérim au volant du véhicule présidentiel, notamment lors d'une tentative d'assassinat du chef de l'Etat par l'OAS (Organisation Armée Secrète), à Pont-sur-Seine (Aube), le 8 septembre 1961.

Dans le sillage de la voiture se place une autre DS noire, occupée par deux policiers et un médecin. L'arrière-garde du convoi est tenue par deux motards de la préfecture de police.

Le cortège quitte Paris par la porte de Chatillon et s'engage sur la nationale 306, en direction de l'aérodrome militaire de Villacoublay (Yvelines), où attend un avion prêt à décoller.

Les véhicules roulent à vive allure dans le Petit-Clamart, avenue de la Libération. Il est près de 20h20. Sur le bord de la route, à la nuit tombante, un homme déploie largement son journal au passage du cortège. C'est Jean-Marie Bastien-Thiry, polytechnicien, ingénieur militaire, et chef du commando, qui vient d'adresser le signal de l'arrivée du convoi à ses acolytes.

Quelques secondes plus tard et 250 mètres plus loin éclatent les premiers coups de feu. Derrière une estafette jaune, au croisement de l'avenue de la Libération et de la rue de la Bourcillière, plusieurs rafales crépitent. La voiture présidentielle est touchée mais poursuit son chemin. Quelques mètres plus loin jaillit de la rue du Bois une autre voiture qui tente sans succès de barrer la route du cortège. D'autres coups de feux éclatent, la DS tangue, une vitre est étoilée, trois de ses pneus crevés, mais elle continue de rouler. Le chauffeur est couché sur le volant, les occupants se sont allongés. Derrière, la voiture d'escorte et les motards suivent toujours.

Le commando se disperse. Environ 150 balles ont été tirées par les assaillants, plusieurs d'entre elles se sont logées dans la DS de tête, dont 4 non loin du Chef de l'Etat. La voiture suiveuse a également été touchée, ainsi que les motards, dont un retrouvera un projectile fiché dans son casque. Le seul blessé dans l'attaque aura été un automobiliste roulant en sens inverse, M. Roger Fillon, légèrement atteint à la main. De nombreux impacts seront relevés sur les facades des immeubles et les vitrines des magasins alentour. Il faudra peu de temps aux enquêteurs pour mettre la main sur les conjurés. Bastien-Thiry sera arrêté le 17 septembre. Condamné à mort, il sera passé par les armes le 11 mars 1963, au petit matin.

Pour l'heure, le cortège poursuit son chemin à toute allure. A 20h25, la DS du président s'arrête sur le tarmac de Villacoublay, au pied de la passerelle de l'avion du GLAM (Groupe de Liaisons Aériennes Ministérielles).

Charles de Gaulle s'extrait du véhicule, aide son épouse à descendre, regarde la voiture, et s'exclame après s'être enquis de ses compagnons: "Cette fois-ci, c'était tangent !".<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->
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#2
pas très doué le type de l'OAS tout de même...........

150 balles est pas un dans le mille [Image: icon_eek.gif]

l'assasin de JFK est plus fort lui : 3 balles et toutes dans le milles et de plus loin encore [Image: retard.gif] ......................

Bref, ils sont fort ces americans [Image: vert.gif]


PS : je suis un Gauliste de la première heures
J'ai été militaire, Bar-man, membre du parti Socialiste, c'est dire que des conneries j'en ai faites !
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#3
C'est clair qu'ils avaient dû oublier leurs lunettes... [Image: icon_rolleyes.gif]
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#4
<!--quoteo-->CITATION<!--quotec-->PS : je suis un Gauliste de la première heures<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->

Ben tu dois plus être tout jeune alors ! [Image: vert.gif] [Image: vert.gif]

[Image: icon_wink.gif]
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