1000 Km en Opel Meriva 1,7 CDTI Enjoy
#1
La première prise de contact permet de faire une comparaison rapide avec le Zafira que je possédais auparavant, et aussi de livrer mes premières impressions.

Rappels techniques :
Le moteur est maintenant doté de la rampe commune marquant ainsi l'évolution avec le bloc DTI tant décrié. Le rapport cylindrée/puissance est amélioré car le moteur fait maintenant 100ch contre 75ch sur le bloc précédent.
Bien sûr je n'ai pas le recul suffisant pour parler de la sur-consommation d'huile qui bien qu'ayant disparue sur les dernières versions du bloc DTI a largement contribué à la mauvaise réputation en matière de fiabilité d'Opel. Sur les 1000 premiers kilomètres, je n'ai pas noté de consommation d'huile.

EDIT : Après 5500Km, je n'ai pas noté de surconsommation d'huile. -> Pour les sceptiques qui douteraient que le pb aient été résolu.
Conso carburant : de manière empirique, je peux faire environ 800km de ville avec un plein (53L)

Commercialement
Si le Meriva semble présenter des tarifs agressifs, il faut jeter un coup d'œil à a liste des options qui est quand même assez conséquente. A titre d'exemple la version Enjoy que j'ai achetée possède la clim manuelle en série mais pas d'auto radio même K7 (c'est aussi le cas sur la version Cosmo qui représente le haut de gamme).
Du coup j'ai opté pour la classique peinture métallisée, le pack grand sud (clim auto, pare brise athermique, vitres et lunettes arrière sur teintées, ainsi que rétroviseur central électro chromatique), les vitres arrières électriques (qui permettent un verrouillage depuis la centrale de commande avant), l'autoradio laser et volant multifonction, et un petit caprice : le volant en cuir.
La version Enjoy comprenant en série le dossier du passager avant rabattable, le travel assistant (petite mallette au dos du siège arrière central qui sert d'accoudoir et de valisette) et le pack rangement qui comprend un tiroir sous le siège avant du passager, le filet de coffre et le range lunettes.

Ces options font rapidement grimper l'addition au dessus des prix agressifs affichés partout.
Pour ma part je dresserais un carton rouge au travel assistant, pas vraiment pratique, un peu trop carré et encombrant pour être utilisable au quotidien et franchement embêtant dans le coffre qu'il ampute de sa contenance, et le rend moins logeable. Autre petit moins qui peut se révéler très incommodant, il n'y a pas de serrure pour ouvrir la porte côté passager avant, priez donc pour qu'on ne force pas votre portière quand vous n'avez plus d'ouverture centralisée ou apprenez à passer par le coffre.
Inexpliquablement, l'option régulateur de vitesse est indisponible sur les diésels (DTI et CDTI) alors qu'on la retrouve sur le Zafira.

L'intérieur/Finition
Il est classiquement teuton, donc très noir, pour ma part je ne trouve pas que c'est triste, c'est sobre et peu salissant. La plaque de plastique façon alu qui ornait l'autoradio du zafira nouveau modèle refait son apparition ici en prenant plus d'ampleur. L'effet est étonnamment moins kitsch que sur son grand frère.
L'intérieur est agrémenté de jonc façon alu poli du plus bel effet, mais les plastiques ont perdus en qualité, sans que ce soit aussi dramatique que chez Renault il y a 10 ans.
La position de conduite est confortable, bien qu'il n'y ait pas de réglage en profondeur du volant, ni de réglage lombaire.
Le coffre est un des plus grand de sa catégorie à ma connaissance, surtout si on rajoute le double fond.

Motorisation/agrément de conduite
J'ai pu tester le DTI 75, et l'agrément de conduite en ville est bien meilleur sur le petit moteur, le 100ch est un peu trop brutal, car il démarre bien plus fort que sur le 2.2 DTI du Zafira, pourtant sensiblement identique au niveau poids. La pédale d'embrayage est un peu trop souple et conjuguée avec la puissance du moteur, il faut un bon moment pour s'habituer aux à-coups de transmission.
Sa petite taille de 4,04m allié à un rayon de braquage excellent le rend agile en ville. Les reprises sont excellentes et la boîte est bien étagée.
Les commandes de l'autoradio au volant, sont identiques à celle du Zafira, mais le toucher est différent, plus agréable à mon sens car plus prononcé et plus précis.

L'amortissement est bien meilleur que sur le Zafira, le Meriva est nettement moins tape cul bien que les sièges soient aussi fermes, et sa prise de roulis est modérée. Par contre les montants de pare brise sont plus gênants, leur inclinaison ou leur épaisseur étant plus prononcé.

Le moteur n'est pas trop bruyant au ralenti, mais la montée dans les tours est assez remarquée surtout que le meilleur couple est situé assez haut (2300t)

Conclusion :
Un petit monospace maniable et nerveux à la fois, parfois trop brutal dont dertains aspect de la modularité ne sont pas vraiment utiles. Je ne sais pas si je récidiverais sur ce modèle, la nouvelle Astra pointant son nez lorsque je devrais le changer. Dommage que l'agrément de conduite ne soit pas au rendez-vous de ce nouveau modèle et de ce nouveau moteur.
Répondre
#2
De plus il est plaisant à regarder cet engin!! Et j'ai vu le coffre et les places arrière, pour 4M04 de long, c'est super logeable...

Si il y a vraiment un véhicule qui mérite de sauver OPEL c'est le MERIVA <!--emo&Smile-->[img]http://www.forum-autoroule.com/html/emoticons/icon_smile.gif' border='0' style='vertical-align:middle' alt='icon_smile.gif' /><!--endemo--> .

Surtout que j'adore la pub avec la blonde <!--emo&W-->[img]http://www.forum-autoroule.com/html/emoticons/vert.gif' border='0' style='vertical-align:middle' alt='vert.gif' /><!--endemo--> .
Répondre


Atteindre :