05-17-2004, 01:09 AM
... en voilà :
à la faveur de cette très belle journée j'ai enfilé mes bottes et je suis parti faire un petit tour à moto.
Partant des abords de Genève, je me disais que j'allais rallier Bourg St Maurice et retour. J'avais bien sûr un doute sur l'ouverture des cols les plus hauts.
Dans la vallée de l'Arve, j'ai bifurqué au dessus de Cluses vers le Reposoir et le col de la Colombière, toujours indiqué comme étant fermé en bas, à Marnaz. je le connais, je me suis dit que ça passerait. J'ai bien fait. La route avait déjà été dépierrée (elle passe dans des couloirs d'avalanche) mais il n'y avait toujours qu'une voie de praticable, le talus étant toujours très enneigé : un bon mois de retard par rapport à l'an passé !
Au dessus de la Clusaz, le col des Aravis, toujours très couru, lui, est ouvert toute l'année ou presque. Coup d'oeil sur le Mont Blanc un peu capuchoné. La descente sur la Giettaz et les gorges de l'Arondine est toujours aussi superbe.
J'ai passé Flumet, traversé l'Arly et attaqué la route du col des Saisies. Pas grand monde là haut depuis que les pistes sont fermées, mais le Mont Blanc est toujours là, éclatant.
La descente sur Beaufort a été vite enroulée sur une route toujours déserte. Il faut en profiter en mai et juin, car avec la saison estivale les camping-cars et autres caravanes ralentissent terriblement la circulation sur les lacets. Beaufort, ville un peu déserte elle aussi en ce moment de l'année, je n'ai pas eu envie de m'arrêter à la coopérative pour acheter un bout de fromage - mieux vaut en outre attendre le fromage d'été, avec le lait des estives : il est alors plus goutû, plus rond, plus blond...
Le Cormet de Roselend était indiqué fermé à la sortie de Beaufort, mais je suis monté, fort de mon passage à la Colombière... Le niveau du Barrage de Roselend est très bas après l'hiver, celà donne même une impression de désolation de voir ses rives limoneuses et stratifiées descendre si bas. Quelques voitures, marcheurs, et motards là haut; au col de Meraillet un couple motocycliste m'indique que le col est bel et bien impraticable, on peut monter 3 km plus haut que les engins de dégagement qui barrent la route, mais après, fini, il faut se rendre à l'évidence et rebrousser partiellement chemin.. Bon. Je m'arrête 15 minutes, le temps d'assouplir les genoux et d'apprécier le paysage ce grand cirque.
Il faut maintenant redescendre sur Beaufort, pas de Bourg St Maurice cette fois-ci. Je traverse alors le barrage, plutôt que de revenir bêtement sur mes pas, et remonte vers le col du Pré, et bascule vers Arèches par une toute petite route très alpine, falaise d'un bord, abîme de l'autre, 2 voitures ne se croiseraient qu'au prix de manoeuvres très précises. Mais quel paysage ! Contraste entre l'aérien des cimes, les neiges d'altitude sous le soleil, enveloppées d'un halo de vapeur, alpestres vers les fonds de vallées avec les vaches dans les près, et les tous premiers foins, grande activité de la faune et de la flore, mais tranquilité toute printanière et dominicale des gens de la montagne, plus occupés à lézarder sous le soleil enfin chaud.
Je retrouve Beaufort et file vers Alberville le long du Doron. Je laisse néanmoins la départementale et le torrent pour monter à Queige et au col de la F orclaz (une forclaz parmi tant d'autre), avant de redescendre sur Ugine, avec un coup d'oeil aux grosses aciéries depuis une autre toute petite route très aérienne.
Laissant vite Ugine derrière moi par la route de Faverges, je monte à droite dans le massif des Aravis par la route de Marlens vers le col de l'Epine. Encore un beau point de vue sur le massif des Beauges en face, et en bas sur la plaine de Faverges. Toujours très peu de circulation sur ces petites routes de montagne un peu oubliées à la sortie de l'hiver.
Serraval, le col du Marais, et me voilà déjà à proximité de Thônes, le long du Fier que je traverse en allant vers Annecy le Vieux.
Un dernier col, le mont Sion, porte du Genevois au dessus de Cruseilles, accueilli par de violentes rafales de nord-est, et je bascule à nouveau vers Genève, 4 heures après mon départ.
Bourg St Maurice, ce sera la prochaine fois <!--emo&;-)-->[img]http://www.forum-autoroule.com/html/emoticons/icon_wink.gif' border='0' style='vertical-align:middle' alt='icon_wink.gif' /><!--endemo-->
Nicolas
à la faveur de cette très belle journée j'ai enfilé mes bottes et je suis parti faire un petit tour à moto.
Partant des abords de Genève, je me disais que j'allais rallier Bourg St Maurice et retour. J'avais bien sûr un doute sur l'ouverture des cols les plus hauts.
Dans la vallée de l'Arve, j'ai bifurqué au dessus de Cluses vers le Reposoir et le col de la Colombière, toujours indiqué comme étant fermé en bas, à Marnaz. je le connais, je me suis dit que ça passerait. J'ai bien fait. La route avait déjà été dépierrée (elle passe dans des couloirs d'avalanche) mais il n'y avait toujours qu'une voie de praticable, le talus étant toujours très enneigé : un bon mois de retard par rapport à l'an passé !
Au dessus de la Clusaz, le col des Aravis, toujours très couru, lui, est ouvert toute l'année ou presque. Coup d'oeil sur le Mont Blanc un peu capuchoné. La descente sur la Giettaz et les gorges de l'Arondine est toujours aussi superbe.
J'ai passé Flumet, traversé l'Arly et attaqué la route du col des Saisies. Pas grand monde là haut depuis que les pistes sont fermées, mais le Mont Blanc est toujours là, éclatant.
La descente sur Beaufort a été vite enroulée sur une route toujours déserte. Il faut en profiter en mai et juin, car avec la saison estivale les camping-cars et autres caravanes ralentissent terriblement la circulation sur les lacets. Beaufort, ville un peu déserte elle aussi en ce moment de l'année, je n'ai pas eu envie de m'arrêter à la coopérative pour acheter un bout de fromage - mieux vaut en outre attendre le fromage d'été, avec le lait des estives : il est alors plus goutû, plus rond, plus blond...
Le Cormet de Roselend était indiqué fermé à la sortie de Beaufort, mais je suis monté, fort de mon passage à la Colombière... Le niveau du Barrage de Roselend est très bas après l'hiver, celà donne même une impression de désolation de voir ses rives limoneuses et stratifiées descendre si bas. Quelques voitures, marcheurs, et motards là haut; au col de Meraillet un couple motocycliste m'indique que le col est bel et bien impraticable, on peut monter 3 km plus haut que les engins de dégagement qui barrent la route, mais après, fini, il faut se rendre à l'évidence et rebrousser partiellement chemin.. Bon. Je m'arrête 15 minutes, le temps d'assouplir les genoux et d'apprécier le paysage ce grand cirque.
Il faut maintenant redescendre sur Beaufort, pas de Bourg St Maurice cette fois-ci. Je traverse alors le barrage, plutôt que de revenir bêtement sur mes pas, et remonte vers le col du Pré, et bascule vers Arèches par une toute petite route très alpine, falaise d'un bord, abîme de l'autre, 2 voitures ne se croiseraient qu'au prix de manoeuvres très précises. Mais quel paysage ! Contraste entre l'aérien des cimes, les neiges d'altitude sous le soleil, enveloppées d'un halo de vapeur, alpestres vers les fonds de vallées avec les vaches dans les près, et les tous premiers foins, grande activité de la faune et de la flore, mais tranquilité toute printanière et dominicale des gens de la montagne, plus occupés à lézarder sous le soleil enfin chaud.
Je retrouve Beaufort et file vers Alberville le long du Doron. Je laisse néanmoins la départementale et le torrent pour monter à Queige et au col de la F orclaz (une forclaz parmi tant d'autre), avant de redescendre sur Ugine, avec un coup d'oeil aux grosses aciéries depuis une autre toute petite route très aérienne.
Laissant vite Ugine derrière moi par la route de Faverges, je monte à droite dans le massif des Aravis par la route de Marlens vers le col de l'Epine. Encore un beau point de vue sur le massif des Beauges en face, et en bas sur la plaine de Faverges. Toujours très peu de circulation sur ces petites routes de montagne un peu oubliées à la sortie de l'hiver.
Serraval, le col du Marais, et me voilà déjà à proximité de Thônes, le long du Fier que je traverse en allant vers Annecy le Vieux.
Un dernier col, le mont Sion, porte du Genevois au dessus de Cruseilles, accueilli par de violentes rafales de nord-est, et je bascule à nouveau vers Genève, 4 heures après mon départ.
Bourg St Maurice, ce sera la prochaine fois <!--emo&;-)-->[img]http://www.forum-autoroule.com/html/emoticons/icon_wink.gif' border='0' style='vertical-align:middle' alt='icon_wink.gif' /><!--endemo-->
Nicolas