Attention, je ne dis pas que Barbe est honnête dans son raisonnement. Je dis simplement que l'autre ne l'est pas.
A la lecture comparée des 2 études, j'ai plutôt tendance à accréditer celle du Cerema. Les mecs du Cerema sont d'anciens de l'INRETS pour la plupart. J'ai eu 2 profs de l'INRETS, quand j'étais en Maîtrise en logistique internationale, et quand j'étais en DESS Sécurité des transports. Aucun des 2 ne m'a semblé particulièrement à la solde du Gouvernement de l'époque. Au contraire, ils se sentaient plutôt investis d'une mission suprême de transparence et de déontologie professionnelle. M'enfin je me garderais bien d'en tirer un enseignement universel, ils sont évidemment plus de 2 au Cerema...
Après, en (re)lisant attentivement le rapport du Cerema tu te rends très vite compte que Barbe et consorts en font une lecture parcellaire et orientée. Je me garderais bien de blâmer le Cerema, qui est un service public certes, mais pas un organisme politique.
Sur ta citation de ma prose, juste une remarque : l'évaluation à mi-parcours a été demandée au Cerema par le Gouvernement. Ça n'est pas le Cerema qui a décidé de s'auto-saisir. D'ailleurs, l'avant-propos de leur étude à mi parcours le dit en filigrane : le temps scientifique n'est pas le temps politique. Rien que cette petite phrase me fait sourire et me rassure sur l'indépendance du rapport. Le Cerema ajoute 2 paragraphes plus loin que ce rapport à mi parcours ne présage en rien des conclusions finales de l'étude, et se permet même en sourdine d'indiquer qu'il faudra bien plus que les 2 ans souhaités par le Gouvernement pour évaluer les réels impacts de la mesure.
Pour rappel et comme indiqué dans le rapport du Cerema, en France la durée "normale" d'analyse des évolutions de l'accidentalité routière, c'est... 5 ans. Donc implicitement, toute étude sur une durée inférieure, toutes choses étant égales par ailleurs ou pas, est nulle et non avenue, au sens des normes statistiques en vigueur dans notre pays.
A la lecture comparée des 2 études, j'ai plutôt tendance à accréditer celle du Cerema. Les mecs du Cerema sont d'anciens de l'INRETS pour la plupart. J'ai eu 2 profs de l'INRETS, quand j'étais en Maîtrise en logistique internationale, et quand j'étais en DESS Sécurité des transports. Aucun des 2 ne m'a semblé particulièrement à la solde du Gouvernement de l'époque. Au contraire, ils se sentaient plutôt investis d'une mission suprême de transparence et de déontologie professionnelle. M'enfin je me garderais bien d'en tirer un enseignement universel, ils sont évidemment plus de 2 au Cerema...
Après, en (re)lisant attentivement le rapport du Cerema tu te rends très vite compte que Barbe et consorts en font une lecture parcellaire et orientée. Je me garderais bien de blâmer le Cerema, qui est un service public certes, mais pas un organisme politique.
Sur ta citation de ma prose, juste une remarque : l'évaluation à mi-parcours a été demandée au Cerema par le Gouvernement. Ça n'est pas le Cerema qui a décidé de s'auto-saisir. D'ailleurs, l'avant-propos de leur étude à mi parcours le dit en filigrane : le temps scientifique n'est pas le temps politique. Rien que cette petite phrase me fait sourire et me rassure sur l'indépendance du rapport. Le Cerema ajoute 2 paragraphes plus loin que ce rapport à mi parcours ne présage en rien des conclusions finales de l'étude, et se permet même en sourdine d'indiquer qu'il faudra bien plus que les 2 ans souhaités par le Gouvernement pour évaluer les réels impacts de la mesure.
Pour rappel et comme indiqué dans le rapport du Cerema, en France la durée "normale" d'analyse des évolutions de l'accidentalité routière, c'est... 5 ans. Donc implicitement, toute étude sur une durée inférieure, toutes choses étant égales par ailleurs ou pas, est nulle et non avenue, au sens des normes statistiques en vigueur dans notre pays.