Non.
Le décret comporte uniquement une dérogation (point 3° de l'article 1) permettant le maintien des zones de dépassement à 90 km/h sous certaines conditions :
Donc dans le cas d'une chaussée unique à 3 voies de circulation (1 voie sens A-B, 2 voies B-A sens sans séparateur central, c'est limité à :
- 80 km/h sur la voie unique
- 90 km/h sur la double voie
Pour le reste, sur les portions de route à double sens à chaussée unique dépourvues de séparation physique, quelle que soit la limitation de vitesse indiquée par les panneaux de signalisation, c'est limité à 80 km/h (sauf sur les portions limitées à 70 km/h voire même à 50 km/h, évidemment).
Pour rappel, le code de la route précise bien que la signalisation routière concernant les limitations de vitesse n'est pas obligatoire. Un conducteur doit être en mesure, en cas d'absence d'indication, de déduire grâce à l'analyse des caractéristiques de l'axe routier, quelle est la limitation de vitesse.
Après, évidemment, les éventuels PV pourront être contestés... sans garantir de gagner la procédure.
Le décret comporte uniquement une dérogation (point 3° de l'article 1) permettant le maintien des zones de dépassement à 90 km/h sous certaines conditions :
Citation :Toutefois, sur les sections de ces routes comportant au moins deux voies affectées à un même sens de circulation, la vitesse maximale est relevée à 90 km/ h sur ces seules voies.
Donc dans le cas d'une chaussée unique à 3 voies de circulation (1 voie sens A-B, 2 voies B-A sens sans séparateur central, c'est limité à :
- 80 km/h sur la voie unique
- 90 km/h sur la double voie
Pour le reste, sur les portions de route à double sens à chaussée unique dépourvues de séparation physique, quelle que soit la limitation de vitesse indiquée par les panneaux de signalisation, c'est limité à 80 km/h (sauf sur les portions limitées à 70 km/h voire même à 50 km/h, évidemment).
Pour rappel, le code de la route précise bien que la signalisation routière concernant les limitations de vitesse n'est pas obligatoire. Un conducteur doit être en mesure, en cas d'absence d'indication, de déduire grâce à l'analyse des caractéristiques de l'axe routier, quelle est la limitation de vitesse.
Après, évidemment, les éventuels PV pourront être contestés... sans garantir de gagner la procédure.