Après plus de 2000km dont 800 sur autoroute, voici mon essai de l'Astra III
Modèle testé :
Astra 1.7 CDTI Cosmo 100ch.
Options :
Peinture métal
Vrai roue de secours
Offert à l'achat mais en option maintenant : Autoradio MP3 + 7ème HP central (120€) et pack visibilité : Allumage auto des feux et des essuies glaces, rétro centrale électrochromatique.
Rappels techniques :
Le moteur est déjà présent au sein de la gamme, je l'avais notamment sur le Meriva.
Sur 2000 km, pas de conso d'huile notable.
Commercialement :
L'Astra présente un tarif assez agressif avec un prix de 20700€ pour l'ensemble ci-dessus, mais fort de ce succès, les tarifs ont augmenté depuis, il faut maintenant compter 21020 € ce qui reste correct par rapport à la concurrence. Toutefois il faut composer avec des délais de livraison assez importants si on cherche des modèles particuliers, options ou couleur, le modèle ci-dessus étant très commun il est largement dispo su stock en grande concession.
Il est à noter que la vrai roue de secours n'empiète pas sur le volume du coffre, assez restreint même s'il est identique à celui de ses concurrentes.
La version Cosmo, possède des jantes spécifiques et les phares anti brouillards en sus de l'élégance et une finition intérieure différente, notamment des insert graphite à la qualité discutable et une sellerie cuir/tissue de bonne facture. Les principales options étant la clim auto et l'auto radio CD.
L'intérieur/Finition :
Les amateurs d'intérieur germanique ne seront pas déçu, le noir est archi dominant. Les plastiques sont d'excellentes qualités, et même ceux qui ne sont pas visibles le sont aussi, ce qui nous change de Renault par exemple.
Seul le plastique du coffre de levier de vitesse et du cendrier sont un cran en dessous. Et enfin les soufflet du levier de vitesse et du levier de frein à main sont vraiment cheap, et me font douter de leur résistance à l'épreuve du temps.
L'ensemble des réglages siège (hauteur, lombaire, inclinaison) et volant (hauteur et profondeur) permettent de trouver la position qui vous convient.
Les tapis de sol fourni en série sont gris et donc assez salissant, et les pochettes situées à l'arrière des sièges avant sont de qualité moyenne, et peu pratique pour mettre autre chose que des magasines.
Ergonomiquement :
Le rétro intérieur masque la vue de 3/4 avant, ceci est probablement dû à un tout, inclinaison du pare brise et volume du rétro.
Les essuies glaces ne sont pas à déclenchement automatiques mais seulement à régulation automatique, cad qu'il faut les enclencher au moins une fois lors des premières gouttes, et ainsi il se règle automatiquement et il faut renouveler l'opération si la pluie s'est arrêtée trop longtemps.
L'allumage des feux est assez mal fichue, si le réglage est en automatique, on ne peut allumer les anti brouillards avants ou arrières, il faut alors repasser en manuel pour obtenir cette fonction, je trouve ça assez déplaisant pour ma part.
La visibilité arrière est médiocre du fait des montants de custode mal assez épais, mais aussi à cause de la forme de la lunette arrière opacifiée comme c’est la mode en ce moment par une sorte de contour de peinture ovalisant dont l’utilité m’échappe. La forme de la plage arrière diminue aussi la visibilité même si d’un côté on gagne en ouverture de coffre grâce à la cinématique.
Un autre gros reproche que je ferai se situe au niveau des voyants indicateurs. En effet il n’y a pas d’indicateur de température, ce qui est assez gênant sur un diesel je trouve. Tout comme il n’y a pas d’indicateur différent entre feux de croisement et feux de position, de ce fait, en position automatique, on ne sait pas ce qui est allumé (en plein jour), en position manuelle, la molette sert de repère, mais en mode auto, on dirait que les ingénieurs Opel ont voulu faire des économies de bout de chandelle.
Une grande satisfaction maintenant au niveau des commandes au volant, qui permettent de contrôler l’ordinateur de bord et bien sûr l’auto radio, qui sans être révolutionnaires sont pratiques et bien disposées.
L’autoradio MP3 est vraiment sympathique, le son est correct avec l’installation de base, et il offre beaucoup de possibilités au niveau de la gestion des répertoires pour permettre un classement efficace grâce à la navigation aisée et la prise en charge des id tag.
L’ergonomie des commandes est bien pensée et intuitive, grâce à un système de molette cliquable que ce soit pour l’ordinateur de bord ou l’autoradio, le tout étant maintenant couplé à un écran graphique (qui change des leds oranges tristounettes qui enjolivaient les précédents modèles).
Espace :
Côté places arrières, il n’y a pas beaucoup d’espace, il ne faut pas que les passagers soient trop grands sinon le voyage s’annonce des plus inconfortable.
A l’avant, même les grands gabarit se sentiront à l’aise, il y a vraiment de l’espace aux coudes. L’accoudoir est toujours aussi peu pratique, et ne servira que sur long trajet lorsqu’il n’y pas de changement de rapport car le levier de vitesse étant implanté de manière classique, il impose de casser le poignet de manière excessive pour cela.
Le coffre est de taille moyenne, identique à celui de ses concurrentes, et à celui du Meriva par exemple, mais il est bien moins logeable. Par exemple dans le Meriva je peux poser une poussette canne à plat sans problème, tout comme dans la Saxo, mais là il faut la mettre soit en diagonale, soit inclinée. La banquette 2/3 1/3 se rabat et dégage un fond quasiment plat, mais le seuil de chargement étant relevé il implique de se casser le dos pour déposer des objets dans le coffre, ce qui réduit encore son côté pratique. Comme je le disais plus haut, on ne perd pas vraiment de place en choisissant la vraie roue de secours, un petit espace de rangement disparaît tout de même, il permet par exemple d’y glisser le crochet de remorque.
Motorisation/agrément de conduite :
Comme j'ai déjà eu ce moteur sur le Meriva, je peux faire un comparatif assez rapide, il est clair que ce moteur est insuffisant sur l'Astra, mais finalement pas à cause des problèmes de reprises qu'ont pu évoquer les journaleux. Je pense que le problème vient surtout de l'étagement de la boîte et de la dimension des pneumatiques qui doivent absorver une partie de la puissance. Mon problème principal au sujet du moteur vient surtout de l'anémie en seconde dans les premiers tours, je me suis fait avoir plusieurs fois lors de démarrage (toujours apathiques) en passant la seconde trop rapidement, la voiture se traîne lamentablement ce qui peut se révéler dangereux (par exemple démarrage au stop alors que les autres voitures arrivent assez vite).
Sinon le moteur est largement suffisant même pour faire de l'autoroute, j'ai pu le constater ce week-end, même pour des dépassement en côte ou alors quand un gard un peu énervé vous pousse un peu, elle repart bien même en 5e.
L'insonorisation est bonne, un cran au dessus du Meriva, mais le moteur reste sonore lors de la montée en régime, pour se calmer lorsque le régime se stabilise.
Le diamètre de braquage est plutôt bon mais pour autant les manœuvres ne sont pas facilitées, surtout à cause de la piètre visibilité arrière (vive le radar de recul), et d'un volume général assez difficile à appréhender.
L'amortissement est bien meilleur que sur le Zafira, et le Meriva Opel ne cesse de progresser sur ce point qui était un des ses gros points faibles au niveau confort et on s’approche des meilleurs de la catégorie. Les sièges restent fermes et progressent aussi tant en maintien qu’en agrément. Il existe maintenant un avertisseur sonore qui prévient le bouclage de la ceinture le tout couplé à un capteur de présence, il est assez sensible, il ne faut donc pas poser d’objet trop lourd sur le siège passager, sinon il faudra boucler la ceinture
Conclusion :
Opel frappe fort avec cette berline et signe son retour sur le devant de la scène, toutefois il manque quelques petits trucs de ci de là pour en faire un ténor de la catégorie ou une référence. J'attends la version 120ch qui sans doute la hissera encore un cran au dessus.
La déception des premiers jours a finalement laisser place à un certain enchantement, une fois passé et surtout compenser les désagréments du moteur.
Pour | Contre
Confort | Ergonomie de certains équipements
Finition | Visibilité
Equipement | Coffre
Prix | Boîte de vitesse
Look | Place à l’arrière
Voilà, prochain essai Astra III 120ch berline ou break c'est selon
Modèle testé :
Astra 1.7 CDTI Cosmo 100ch.
Options :
Peinture métal
Vrai roue de secours
Offert à l'achat mais en option maintenant : Autoradio MP3 + 7ème HP central (120€) et pack visibilité : Allumage auto des feux et des essuies glaces, rétro centrale électrochromatique.
Rappels techniques :
Le moteur est déjà présent au sein de la gamme, je l'avais notamment sur le Meriva.
Sur 2000 km, pas de conso d'huile notable.
Commercialement :
L'Astra présente un tarif assez agressif avec un prix de 20700€ pour l'ensemble ci-dessus, mais fort de ce succès, les tarifs ont augmenté depuis, il faut maintenant compter 21020 € ce qui reste correct par rapport à la concurrence. Toutefois il faut composer avec des délais de livraison assez importants si on cherche des modèles particuliers, options ou couleur, le modèle ci-dessus étant très commun il est largement dispo su stock en grande concession.
Il est à noter que la vrai roue de secours n'empiète pas sur le volume du coffre, assez restreint même s'il est identique à celui de ses concurrentes.
La version Cosmo, possède des jantes spécifiques et les phares anti brouillards en sus de l'élégance et une finition intérieure différente, notamment des insert graphite à la qualité discutable et une sellerie cuir/tissue de bonne facture. Les principales options étant la clim auto et l'auto radio CD.
L'intérieur/Finition :
Les amateurs d'intérieur germanique ne seront pas déçu, le noir est archi dominant. Les plastiques sont d'excellentes qualités, et même ceux qui ne sont pas visibles le sont aussi, ce qui nous change de Renault par exemple.
Seul le plastique du coffre de levier de vitesse et du cendrier sont un cran en dessous. Et enfin les soufflet du levier de vitesse et du levier de frein à main sont vraiment cheap, et me font douter de leur résistance à l'épreuve du temps.
L'ensemble des réglages siège (hauteur, lombaire, inclinaison) et volant (hauteur et profondeur) permettent de trouver la position qui vous convient.
Les tapis de sol fourni en série sont gris et donc assez salissant, et les pochettes situées à l'arrière des sièges avant sont de qualité moyenne, et peu pratique pour mettre autre chose que des magasines.
Ergonomiquement :
Le rétro intérieur masque la vue de 3/4 avant, ceci est probablement dû à un tout, inclinaison du pare brise et volume du rétro.
Les essuies glaces ne sont pas à déclenchement automatiques mais seulement à régulation automatique, cad qu'il faut les enclencher au moins une fois lors des premières gouttes, et ainsi il se règle automatiquement et il faut renouveler l'opération si la pluie s'est arrêtée trop longtemps.
L'allumage des feux est assez mal fichue, si le réglage est en automatique, on ne peut allumer les anti brouillards avants ou arrières, il faut alors repasser en manuel pour obtenir cette fonction, je trouve ça assez déplaisant pour ma part.
La visibilité arrière est médiocre du fait des montants de custode mal assez épais, mais aussi à cause de la forme de la lunette arrière opacifiée comme c’est la mode en ce moment par une sorte de contour de peinture ovalisant dont l’utilité m’échappe. La forme de la plage arrière diminue aussi la visibilité même si d’un côté on gagne en ouverture de coffre grâce à la cinématique.
Un autre gros reproche que je ferai se situe au niveau des voyants indicateurs. En effet il n’y a pas d’indicateur de température, ce qui est assez gênant sur un diesel je trouve. Tout comme il n’y a pas d’indicateur différent entre feux de croisement et feux de position, de ce fait, en position automatique, on ne sait pas ce qui est allumé (en plein jour), en position manuelle, la molette sert de repère, mais en mode auto, on dirait que les ingénieurs Opel ont voulu faire des économies de bout de chandelle.
Une grande satisfaction maintenant au niveau des commandes au volant, qui permettent de contrôler l’ordinateur de bord et bien sûr l’auto radio, qui sans être révolutionnaires sont pratiques et bien disposées.
L’autoradio MP3 est vraiment sympathique, le son est correct avec l’installation de base, et il offre beaucoup de possibilités au niveau de la gestion des répertoires pour permettre un classement efficace grâce à la navigation aisée et la prise en charge des id tag.
L’ergonomie des commandes est bien pensée et intuitive, grâce à un système de molette cliquable que ce soit pour l’ordinateur de bord ou l’autoradio, le tout étant maintenant couplé à un écran graphique (qui change des leds oranges tristounettes qui enjolivaient les précédents modèles).
Espace :
Côté places arrières, il n’y a pas beaucoup d’espace, il ne faut pas que les passagers soient trop grands sinon le voyage s’annonce des plus inconfortable.
A l’avant, même les grands gabarit se sentiront à l’aise, il y a vraiment de l’espace aux coudes. L’accoudoir est toujours aussi peu pratique, et ne servira que sur long trajet lorsqu’il n’y pas de changement de rapport car le levier de vitesse étant implanté de manière classique, il impose de casser le poignet de manière excessive pour cela.
Le coffre est de taille moyenne, identique à celui de ses concurrentes, et à celui du Meriva par exemple, mais il est bien moins logeable. Par exemple dans le Meriva je peux poser une poussette canne à plat sans problème, tout comme dans la Saxo, mais là il faut la mettre soit en diagonale, soit inclinée. La banquette 2/3 1/3 se rabat et dégage un fond quasiment plat, mais le seuil de chargement étant relevé il implique de se casser le dos pour déposer des objets dans le coffre, ce qui réduit encore son côté pratique. Comme je le disais plus haut, on ne perd pas vraiment de place en choisissant la vraie roue de secours, un petit espace de rangement disparaît tout de même, il permet par exemple d’y glisser le crochet de remorque.
Motorisation/agrément de conduite :
Comme j'ai déjà eu ce moteur sur le Meriva, je peux faire un comparatif assez rapide, il est clair que ce moteur est insuffisant sur l'Astra, mais finalement pas à cause des problèmes de reprises qu'ont pu évoquer les journaleux. Je pense que le problème vient surtout de l'étagement de la boîte et de la dimension des pneumatiques qui doivent absorver une partie de la puissance. Mon problème principal au sujet du moteur vient surtout de l'anémie en seconde dans les premiers tours, je me suis fait avoir plusieurs fois lors de démarrage (toujours apathiques) en passant la seconde trop rapidement, la voiture se traîne lamentablement ce qui peut se révéler dangereux (par exemple démarrage au stop alors que les autres voitures arrivent assez vite).
Sinon le moteur est largement suffisant même pour faire de l'autoroute, j'ai pu le constater ce week-end, même pour des dépassement en côte ou alors quand un gard un peu énervé vous pousse un peu, elle repart bien même en 5e.
L'insonorisation est bonne, un cran au dessus du Meriva, mais le moteur reste sonore lors de la montée en régime, pour se calmer lorsque le régime se stabilise.
Le diamètre de braquage est plutôt bon mais pour autant les manœuvres ne sont pas facilitées, surtout à cause de la piètre visibilité arrière (vive le radar de recul), et d'un volume général assez difficile à appréhender.
L'amortissement est bien meilleur que sur le Zafira, et le Meriva Opel ne cesse de progresser sur ce point qui était un des ses gros points faibles au niveau confort et on s’approche des meilleurs de la catégorie. Les sièges restent fermes et progressent aussi tant en maintien qu’en agrément. Il existe maintenant un avertisseur sonore qui prévient le bouclage de la ceinture le tout couplé à un capteur de présence, il est assez sensible, il ne faut donc pas poser d’objet trop lourd sur le siège passager, sinon il faudra boucler la ceinture
Conclusion :
Opel frappe fort avec cette berline et signe son retour sur le devant de la scène, toutefois il manque quelques petits trucs de ci de là pour en faire un ténor de la catégorie ou une référence. J'attends la version 120ch qui sans doute la hissera encore un cran au dessus.
La déception des premiers jours a finalement laisser place à un certain enchantement, une fois passé et surtout compenser les désagréments du moteur.
Pour | Contre
Confort | Ergonomie de certains équipements
Finition | Visibilité
Equipement | Coffre
Prix | Boîte de vitesse
Look | Place à l’arrière
Voilà, prochain essai Astra III 120ch berline ou break c'est selon