11-21-2022, 07:27 PM
Essai ce week-end d'un Z4 30i Sdrive pack M.
Au départ, j'avais réservé un essai d'un z4 20i, mais les méandres de la concession BMW font que la voiture n'était plus là à l'heure dite. Le vendeur est bien embêté, moi aussi car je m'étais levé tôt pour un Samedi. Seul solution pour éviter le drame, sortir le seul z4 de la concession, un 30i qui trônait au milieu du showroom...
Le 30i n'est plus distribué sur la France depuis quelques semaines, et il ne reste donc plus que 2 modèles au catalogue, le 20i et le 40i. C'est bien dommage, voir incompréhensible car le niveau de CO2 est équivalent entre la 20i et la 30i, et ça laisse un trou dans la gamme, entre 197 ch et les 340 de la 40i. Le 20i (et le 30i) partage le même 4 cylindres bi-turbo, que je connais bien puisque c'est aussi celui de la voiture actuelle de Madame (une serie 230i cabrio). Donc architecture classique et connue, 4 cylindres longitudinal d'un peu plus de 250ch (258 sur le z4, 252 sur la 230i), propulsion et boite auto 8 rapports ZF. Même si les ingrédients sont semblables, le résultat à la conduite est bien différent comme on le verra plus tard.
Pour le moment, je regarde donc sortir la voiture du showroom, elle a une sacrée présence dans cette couleur "San Francisco rot" et cet intérieur blanc. Elle fait tourner les têtes, et même dans la concession, si les clients viennent acheter des SUV, beaucoup s'arrêtent sur ce roadster. La ligne est moderne et rappelle la série 8 cab, surtout de l'arrière. Le coffre est plutôt grand pour la catégorie, surtout quand on le compare au concurrent direct, le TT roadster (ou qu'une Vantage roadster comme me le soulignera perfidement Madame). Le passage à la capote, en plus d'affiner la ligne, améliore la capacité du coffre, qui permet de partir a deux en vacance une petite semaine, voire plus. Les portes sont larges, et l'installation à bord ne pose pas de réels soucis, même si la voiture est basse. Naturellement, la sensation d'espace n'est pas celle d'un cabrio 4 places, et capote en place, il y a un sentiment d'être un peu confiner, avec une hauteur sous toit qui est faible. L'intérieur en lui-même est très qualitatif, avec des sièges baquets surpiqués blancs, une très belle finition et un design commun avec la série 3/4. La voiture est raide neuve, ce qui aide à cet impression luxueuse. On retrouve un écran central et un écran configurable pour le bloc compteur. Derrière les sièges, un espace permet de loger un sac à main ou un manteau, pas beaucoup plus. A noter, la présence d'une trappe à ski...
Les plaques W sont posés et nous voilà parti. Ce qui surprend dès les premiers tours de roue, c'est le sentiment de légèreté de l'auto et son dynamisme par rapport à la 230i. La voiture fait 100 kg de moins, plus basse, et cela se sent dans les prises de vitesse qui sont plus franches. Les freins sont plus mordant à l'attaque, dès le début de la course de la pédale. La direction est plus directe et ne présente plus le coté artificielle qui m'a toujours gêné sur la voiture de Madame (les 2 sont équipés de l'active drive qui fait varier la démultiplication en fonction de la conduite). Au premier virage, la position du poste conduite beaucoup plus reculé saute aux yeux. On sent tout de suite que les roues avant sont plus loin et qu'il faut l'intégrer. C'est la première voiture avec cet effet, et il semble que même dans une Elise ou dans l'Aston, le conducteur soit plus au centre. La boite auto, qui est vraiment un des points forts de chez BMW garde sa douceur et sa réactivité, c'est toujours très bon. Enfin le confort est aussi de haut niveau. C'était l'une des craintes avant l'essai, de se retrouver avec une auto inconfortable. Il n'en ai rien, que cela soit au niveau acoustique ou au niveau des suspensions. En résumé, l'auto donne le sentiment d'être passé de l'autre côté de la barrière, du côté dynamique, là où la 230i garde le cul entre deux chaises, hésitant entre la sportivité et le caractère d'une berline.
Il faut rendre les clés après ces quelques kilomètres. L'essai a permis de lever quelques interrogations sur le confort, l'aspect pratique ou facile de la voiture. Elle ajoute à ces qualités, le dynamisme de son architecture roadster et l'exotisme de ses lignes. Ça ferait une belle proposition pour remplacer la voiture de Madame, même si l'espace limité peut se révéler un problème pour partir au long court en Europe, comme nous l'avons fait plusieurs fois avec la 230i. Prochaine essai, l'A5 cabrio...
Au départ, j'avais réservé un essai d'un z4 20i, mais les méandres de la concession BMW font que la voiture n'était plus là à l'heure dite. Le vendeur est bien embêté, moi aussi car je m'étais levé tôt pour un Samedi. Seul solution pour éviter le drame, sortir le seul z4 de la concession, un 30i qui trônait au milieu du showroom...
Le 30i n'est plus distribué sur la France depuis quelques semaines, et il ne reste donc plus que 2 modèles au catalogue, le 20i et le 40i. C'est bien dommage, voir incompréhensible car le niveau de CO2 est équivalent entre la 20i et la 30i, et ça laisse un trou dans la gamme, entre 197 ch et les 340 de la 40i. Le 20i (et le 30i) partage le même 4 cylindres bi-turbo, que je connais bien puisque c'est aussi celui de la voiture actuelle de Madame (une serie 230i cabrio). Donc architecture classique et connue, 4 cylindres longitudinal d'un peu plus de 250ch (258 sur le z4, 252 sur la 230i), propulsion et boite auto 8 rapports ZF. Même si les ingrédients sont semblables, le résultat à la conduite est bien différent comme on le verra plus tard.
Pour le moment, je regarde donc sortir la voiture du showroom, elle a une sacrée présence dans cette couleur "San Francisco rot" et cet intérieur blanc. Elle fait tourner les têtes, et même dans la concession, si les clients viennent acheter des SUV, beaucoup s'arrêtent sur ce roadster. La ligne est moderne et rappelle la série 8 cab, surtout de l'arrière. Le coffre est plutôt grand pour la catégorie, surtout quand on le compare au concurrent direct, le TT roadster (ou qu'une Vantage roadster comme me le soulignera perfidement Madame). Le passage à la capote, en plus d'affiner la ligne, améliore la capacité du coffre, qui permet de partir a deux en vacance une petite semaine, voire plus. Les portes sont larges, et l'installation à bord ne pose pas de réels soucis, même si la voiture est basse. Naturellement, la sensation d'espace n'est pas celle d'un cabrio 4 places, et capote en place, il y a un sentiment d'être un peu confiner, avec une hauteur sous toit qui est faible. L'intérieur en lui-même est très qualitatif, avec des sièges baquets surpiqués blancs, une très belle finition et un design commun avec la série 3/4. La voiture est raide neuve, ce qui aide à cet impression luxueuse. On retrouve un écran central et un écran configurable pour le bloc compteur. Derrière les sièges, un espace permet de loger un sac à main ou un manteau, pas beaucoup plus. A noter, la présence d'une trappe à ski...
Les plaques W sont posés et nous voilà parti. Ce qui surprend dès les premiers tours de roue, c'est le sentiment de légèreté de l'auto et son dynamisme par rapport à la 230i. La voiture fait 100 kg de moins, plus basse, et cela se sent dans les prises de vitesse qui sont plus franches. Les freins sont plus mordant à l'attaque, dès le début de la course de la pédale. La direction est plus directe et ne présente plus le coté artificielle qui m'a toujours gêné sur la voiture de Madame (les 2 sont équipés de l'active drive qui fait varier la démultiplication en fonction de la conduite). Au premier virage, la position du poste conduite beaucoup plus reculé saute aux yeux. On sent tout de suite que les roues avant sont plus loin et qu'il faut l'intégrer. C'est la première voiture avec cet effet, et il semble que même dans une Elise ou dans l'Aston, le conducteur soit plus au centre. La boite auto, qui est vraiment un des points forts de chez BMW garde sa douceur et sa réactivité, c'est toujours très bon. Enfin le confort est aussi de haut niveau. C'était l'une des craintes avant l'essai, de se retrouver avec une auto inconfortable. Il n'en ai rien, que cela soit au niveau acoustique ou au niveau des suspensions. En résumé, l'auto donne le sentiment d'être passé de l'autre côté de la barrière, du côté dynamique, là où la 230i garde le cul entre deux chaises, hésitant entre la sportivité et le caractère d'une berline.
Il faut rendre les clés après ces quelques kilomètres. L'essai a permis de lever quelques interrogations sur le confort, l'aspect pratique ou facile de la voiture. Elle ajoute à ces qualités, le dynamisme de son architecture roadster et l'exotisme de ses lignes. Ça ferait une belle proposition pour remplacer la voiture de Madame, même si l'espace limité peut se révéler un problème pour partir au long court en Europe, comme nous l'avons fait plusieurs fois avec la 230i. Prochaine essai, l'A5 cabrio...