Je me suis inscrit il y a quelques temps à une journée d'essai des véhicules du constructeur sur le Bugatti.
J'y suis allé sans en attendre réellement rien de particulier, jusqu'à ce qu'une personne d'Oreca me téléphone pour valider la date.
Quand on s'est pointé la semaine dernière avec mon accompagnateur, nous avons trouvé un accueil très Germanique, tout est bien organisé, le timing étant respecté à la minute près, même au moment du déjeuner.
Puis on intègre un groupe qui rejoint un stand pour suivre 4 ateliers roulage que j'ai eu la chance de faire dans le "bon ordre".
On reste le conducteur lors de chaque roulage, avec 4 autos disponibles par atelier.
1. Atelier e-tron GT : 3 tours avec moniteur en e-tron GT puis 3 tours en e-tron GT RS
Le but recherché est de régénérer au maximum à l'approche de chaque courbe et profiter du couple disponible très tôt pour remettre l'auto en vitesse rapidement.
C'est un peu court 3 tours, et j'avoue avoir laissé tombé la recherche de régénération avec la version RS en tartinant comme avec une thermique, le sympathique moniteur m'a laissé faire et commencé à discuter bagnole comme si on roulait sur l'A10.
Même si la masse se fait évidemment ressentir, que c'est lisse comme une Audi routière, l'efficacité est là et sur un "circuit moteur" comme le Bugatti, c'est assez impressionnant.
2. Atelier RS3 : 3 tours seul à bord du modèle du moment derrière un pilote (5 participation aux 24h) en RS6.
Parti en dernière position, j'ai pu adapter mon rythme librement sans gêner personne.
C'est confortable, très neutre, assez lourd en entrée de courbe avec un train avant peu communicatif.
Pas du tout mon type d'auto, mais je conçoit que ça puisse plaire.
3. Atelier R8 : 3 tours avec moniteur à bord d'une Audi R8 V10
Pour les 2 derniers ateliers, on nous a demandé d'enfiler la "panoplie du pilote lent invité", ambiance...
Je n'étais pas remonté dans une R8 depuis au moins 5 ans, à l'époque j'avais pu faire quelques tours dans un modèle V8 à boite manuelle, qui m'avait beaucoup déçu.
Avec le V10 et un chassis probablement revu ce n'est pas du tout la même expérience.
J'ai dégusté la chance de pouvoir rouler avec un des dernier moteur atmosphérique de forte cylindrée du marché, je m'en faisait une joie et je n'ai pas été déçu.
Je crois que ce bloc est une évolution d'une base Lamborghini, et il faut bien reconnaitre qu'il ne sonne pas du tout comme une Audi et prend ses tours avec une enthousiasme communicatif !
J'ai eu la chance d'avoir une version Performance et un excellent moniteur à bord, qui m'a permis d'exploiter une bonne partie du potentiel de l'auto (merci à lui, ainsi qu'à ses corrections apportées à ma conduite).
Quel moteur ! Rageur et avec peu d'inertie, la transmission permet des mises en vitesse rapide.
Le châssis est imperturbable et permet d'atteindre les limites des pneumatiques sans se sentir dépassé, c'est très neutre et facile.
En fait je l'aurais bien conservée pour la journée, histoire de pouvoir essayer de la comprendre un peu plus finement.
La liaison accélérateur/moteur est instantanée, la direction ferme juste comme il faut et les freins puissants tout en restant facilement dosables pour les conserver dans la courbe.
J'ai adoré cette auto.
4. Atelier RS3 - LeMansSerie
Pour cette série finale cette fois on change de casque, on nous installe un Hans, puis on rejoint des RS3 vidées, arceautées, montées en traction avec un 4 cylindre de 2L / 350cv, configuration me faisant penser aux autos de supertourisme.
Pour moi c'était une première, l'accès à bord est finalement facile quand on est habitué à s'installer dans une Elise capotées, même si un gars de l'organisation, met une carte mémoire dans la caméra embarquée, vous sangle, vous installe le volant, le jack de l'intercom' dans le casque, et que le moniteur commence par vous expliquer qu'il n'y a pas d'assistance de freinage, ni de direction (en sortant d'une light, on est pas dépaysé).
L'auto n'est pas montée en slicks, et le régime moteur est malheureusement sérieusement bridé ce que l'on peu comprendre.
Ca reste quand même une expérience sympathique, d'autant qu'une fois encore j'ai eu droit à un moniteur impliqué dans la tâche pénible de me faire avancer "un peu plus vite que trop lent".
On sent cette fois que la caisse est vraiment rigide, bien posée au sol, avec des amortisseurs qui travaillent bien en courbe sans sautiller dans les bouts droits. On peut rentrer plus sereinement avec du moteur dans le grand droit en bout de la ligne droite des stands, tout en essayant de soigner la chicane.
Là encore, il m'aurait fallu une bonne demi-journée de roulage pour comprendre un peu mieux l'auto, mais le "tu t'es bien démerdé" indiqué par le moniteur à l'entrée des stands m'a aussi bien fait plaisir.
Je vous met la video embarquée pour essayer de restituer l'ambiance à bord et le déroulement du roulage.
Je sais que je ne sais rien depuis des années, surtout en terme de pilotage, mais en tout cas j'ai pris beaucoup de plaisir.
Au final j'ai été très agréablement surpris par ce roulage, je m'attendais à un équivalent des journées M de BMW, alors que l'on a eu droit à un réel enchainement d'autos de plus en plus sportives, en restant au volant avec des moniteurs visiblement contents d'être là.
Merci à Audi France et bravo à Oreca pour leur professionnalisme et leur sens du partage, c'était vraiment très bien.
J'y suis allé sans en attendre réellement rien de particulier, jusqu'à ce qu'une personne d'Oreca me téléphone pour valider la date.
Quand on s'est pointé la semaine dernière avec mon accompagnateur, nous avons trouvé un accueil très Germanique, tout est bien organisé, le timing étant respecté à la minute près, même au moment du déjeuner.
Puis on intègre un groupe qui rejoint un stand pour suivre 4 ateliers roulage que j'ai eu la chance de faire dans le "bon ordre".
On reste le conducteur lors de chaque roulage, avec 4 autos disponibles par atelier.
1. Atelier e-tron GT : 3 tours avec moniteur en e-tron GT puis 3 tours en e-tron GT RS
Le but recherché est de régénérer au maximum à l'approche de chaque courbe et profiter du couple disponible très tôt pour remettre l'auto en vitesse rapidement.
C'est un peu court 3 tours, et j'avoue avoir laissé tombé la recherche de régénération avec la version RS en tartinant comme avec une thermique, le sympathique moniteur m'a laissé faire et commencé à discuter bagnole comme si on roulait sur l'A10.
Même si la masse se fait évidemment ressentir, que c'est lisse comme une Audi routière, l'efficacité est là et sur un "circuit moteur" comme le Bugatti, c'est assez impressionnant.
2. Atelier RS3 : 3 tours seul à bord du modèle du moment derrière un pilote (5 participation aux 24h) en RS6.
Parti en dernière position, j'ai pu adapter mon rythme librement sans gêner personne.
C'est confortable, très neutre, assez lourd en entrée de courbe avec un train avant peu communicatif.
Pas du tout mon type d'auto, mais je conçoit que ça puisse plaire.
3. Atelier R8 : 3 tours avec moniteur à bord d'une Audi R8 V10
Pour les 2 derniers ateliers, on nous a demandé d'enfiler la "panoplie du pilote lent invité", ambiance...
Je n'étais pas remonté dans une R8 depuis au moins 5 ans, à l'époque j'avais pu faire quelques tours dans un modèle V8 à boite manuelle, qui m'avait beaucoup déçu.
Avec le V10 et un chassis probablement revu ce n'est pas du tout la même expérience.
J'ai dégusté la chance de pouvoir rouler avec un des dernier moteur atmosphérique de forte cylindrée du marché, je m'en faisait une joie et je n'ai pas été déçu.
Je crois que ce bloc est une évolution d'une base Lamborghini, et il faut bien reconnaitre qu'il ne sonne pas du tout comme une Audi et prend ses tours avec une enthousiasme communicatif !
J'ai eu la chance d'avoir une version Performance et un excellent moniteur à bord, qui m'a permis d'exploiter une bonne partie du potentiel de l'auto (merci à lui, ainsi qu'à ses corrections apportées à ma conduite).
Quel moteur ! Rageur et avec peu d'inertie, la transmission permet des mises en vitesse rapide.
Le châssis est imperturbable et permet d'atteindre les limites des pneumatiques sans se sentir dépassé, c'est très neutre et facile.
En fait je l'aurais bien conservée pour la journée, histoire de pouvoir essayer de la comprendre un peu plus finement.
La liaison accélérateur/moteur est instantanée, la direction ferme juste comme il faut et les freins puissants tout en restant facilement dosables pour les conserver dans la courbe.
J'ai adoré cette auto.
4. Atelier RS3 - LeMansSerie
Pour cette série finale cette fois on change de casque, on nous installe un Hans, puis on rejoint des RS3 vidées, arceautées, montées en traction avec un 4 cylindre de 2L / 350cv, configuration me faisant penser aux autos de supertourisme.
Pour moi c'était une première, l'accès à bord est finalement facile quand on est habitué à s'installer dans une Elise capotées, même si un gars de l'organisation, met une carte mémoire dans la caméra embarquée, vous sangle, vous installe le volant, le jack de l'intercom' dans le casque, et que le moniteur commence par vous expliquer qu'il n'y a pas d'assistance de freinage, ni de direction (en sortant d'une light, on est pas dépaysé).
L'auto n'est pas montée en slicks, et le régime moteur est malheureusement sérieusement bridé ce que l'on peu comprendre.
Ca reste quand même une expérience sympathique, d'autant qu'une fois encore j'ai eu droit à un moniteur impliqué dans la tâche pénible de me faire avancer "un peu plus vite que trop lent".
On sent cette fois que la caisse est vraiment rigide, bien posée au sol, avec des amortisseurs qui travaillent bien en courbe sans sautiller dans les bouts droits. On peut rentrer plus sereinement avec du moteur dans le grand droit en bout de la ligne droite des stands, tout en essayant de soigner la chicane.
Là encore, il m'aurait fallu une bonne demi-journée de roulage pour comprendre un peu mieux l'auto, mais le "tu t'es bien démerdé" indiqué par le moniteur à l'entrée des stands m'a aussi bien fait plaisir.
Je vous met la video embarquée pour essayer de restituer l'ambiance à bord et le déroulement du roulage.
Je sais que je ne sais rien depuis des années, surtout en terme de pilotage, mais en tout cas j'ai pris beaucoup de plaisir.
Au final j'ai été très agréablement surpris par ce roulage, je m'attendais à un équivalent des journées M de BMW, alors que l'on a eu droit à un réel enchainement d'autos de plus en plus sportives, en restant au volant avec des moniteurs visiblement contents d'être là.
Merci à Audi France et bravo à Oreca pour leur professionnalisme et leur sens du partage, c'était vraiment très bien.