(06-26-2024, 11:51 AM)Gzii a écrit : Après le choix des vitesses, entre 30 et 70, est laissé aux maires, non ?
Pas tout à fait. Dans la majorité des cas oui, mais basiquement la collectivité compétente (commune ou communauté de communes, département, région, Etat) va dépendre du type de voirie (il existe 3 types de voirie principaux en France). Typiquement, si une route nationale traverse une agglomération, dans la plupart des cas le Maire a demandé à l'Etat de requalifier un axe de type T ou L en R (voir par exemple le combat mené par les Ecologistes à Lyon pour requalifier l'autoroute qui traverse la ville), mais parfois l'Etat rechigne (pour des raisons techniques et/ou politiques souvent assez absconses).
La classification du type de voirie définira les limitations de vitesse qui pourront être appliquées sur toute ou partie du linéaire, le type d'aménagements horizontaux et verticaux envisageables, la largeur de voirie, la signalisation lumineuse, les restrictions de circulation... c'est un levier essentiel de sécurité routière pour un Maire ou un Président d'agglomération.
Je bosse pas mal sur ces sujets car, du point de vue des transports publics urbains, ça va définir l'autorisation pour l'exploitant de transporter des voyageurs en service commercial dans des bus (véhicules à plancher bas, dépourvus de ceinture de sécurité car voyageurs transportés debout, mais limités à 70 km/h en charge) ou dans des cars (voyageurs obligatoirement assis et attachés, vitesse commerciale limitée à 90 km/h. C'est un paramètre assez déterminant.
