06-26-2024, 10:59 AM
Pour avoir longuement travaillé et encore travailler (notamment avec le Cerema), dans le cadre de mon boulot, le sujet de la cohabitation entre les différents usagers de l'espace public en ville, il faut être honnête : la limitation à 30 km/h en centre-ville a vocation à contraindre les automobilistes pour rééquilibrer le partage de l'espace. Mais comme l'expérience a montré qu'une limitation de vitesse ne suffisait pas à elle seule à pacifier l'espace public, les communes mettent en oeuvre des mesures complémentaires :
- limitation de vitesse
- ralentisseurs physiques (dos d'âne, chicanes, bordure centrale...)
- marquage au sol réduisant l'espace de circulation "suggéré" aux automobilistes, notamment lorsque les largeurs de voirie ne permettent pas d'aménager des couloirs de circulation dissociés
L'expérience montre que, sans contrainte physique, les limitations de vitesse en ville, quelles qu'elles soient, ne sont pas respectées par 85% des automobilistes. Or les écarts de blessures encourues en cas de choc piéton - automobile circulant à 50 ou 30 km/h se traduisent dans le premier cas par une mort ou des séquelles graves à vie quasi certaines, ou dans le second cas une chance de s'en sortir sans séquelles graves ou définitives.
La difficulté réside dans la définition de la zone sur laquelle la limitation à 30 km/h s'applique. Par souci de simplicité et de lisibilité, de plus en plus de communes décident d'appliquer cette limitation sur tout leur territoire, notamment sous la pression de leurs administrés d'ailleurs. Car il est à noter que de nombreuses études ont confirmé cet aspect : si les automobilistes en transit critiquent et regrettent ce genre de mesure, les riverains la plébiscitent généralement (ce sont souvent d'ailleurs les mêmes personnes, selon qu'elles résident ou non dans la commune considérée).
On en revient toujorus au même sujet je pense : notre capacité à vivre ensemble.
- limitation de vitesse
- ralentisseurs physiques (dos d'âne, chicanes, bordure centrale...)
- marquage au sol réduisant l'espace de circulation "suggéré" aux automobilistes, notamment lorsque les largeurs de voirie ne permettent pas d'aménager des couloirs de circulation dissociés
L'expérience montre que, sans contrainte physique, les limitations de vitesse en ville, quelles qu'elles soient, ne sont pas respectées par 85% des automobilistes. Or les écarts de blessures encourues en cas de choc piéton - automobile circulant à 50 ou 30 km/h se traduisent dans le premier cas par une mort ou des séquelles graves à vie quasi certaines, ou dans le second cas une chance de s'en sortir sans séquelles graves ou définitives.
La difficulté réside dans la définition de la zone sur laquelle la limitation à 30 km/h s'applique. Par souci de simplicité et de lisibilité, de plus en plus de communes décident d'appliquer cette limitation sur tout leur territoire, notamment sous la pression de leurs administrés d'ailleurs. Car il est à noter que de nombreuses études ont confirmé cet aspect : si les automobilistes en transit critiquent et regrettent ce genre de mesure, les riverains la plébiscitent généralement (ce sont souvent d'ailleurs les mêmes personnes, selon qu'elles résident ou non dans la commune considérée).
On en revient toujorus au même sujet je pense : notre capacité à vivre ensemble.