10-08-2019, 05:06 PM
(10-08-2019, 03:53 PM)Onken a écrit : Je suis pour faire payer le vrai prix du transport voiture à ceux qui prennent leur voiture.
On va être juste et faire payer le vrai prix des transports en commun à ceux qui le prennent.
L automobiliste a une remise sur son IR en frais reel, le gars qui prend les transports en commun ne payé que 50% de son abo et la dette de la SNCF est reprise par l état et payer par les francais.
Participer à l effort de réduction de CO2 en finançant la SNCF par le contribuable C est bien mais je pense qu il faut aussi revoir l efficacité de la boite.
(10-08-2019, 03:55 PM)Twingomatic a écrit : J'ai un peu de mal à voir comment ça pourrait être mis en œuvre de manière simple.
J'imagine mal comment on va faire le calcul pour les artisans, sauf à vouloir les inciter à ne prendre que des chantiers proches de chez eux.
Idem pour les déplacements professionnels d'un tas de salariés qui doivent se déplacer pour intervenir sur site ou ceux des indépendants.
Je pourrais rajouter les gens qui changent de boulot, etc.
Autant distribuer des "tickets de carburant", ça sera plus simple (et ça créera un marché noir assez intéressant ).
Au moment du choc pétrolier de 1973, le prix de l'essence a grimpé d'un coup et tout le monde pensait que le prix resterait durablement haut.
Du coup, tout le monde s'était organisé en fonction de cette vision de l'avenir, que ce soit du côté constructeur que côté conducteurs.
A l'époque, une heure de SMIC valait environ 3 litres de SP. Aujourd'hui, on doit être dans les 6 litres.
Si on veut vraiment limiter les émissions de CO2, il faudrait que le litre de SP coûte environ le double de ce qu'il est aujourd’hui, quitte à mettre à la benne ces malus qui n'ont qu'un effet limité.
Mais ça suppose aussi qu'il y ait une offre de transports alternative qui tienne la route (si j'ose ainsi m'exprimer), sinon, c'est remettre une palette de pièces dans la machine des gilets jaunes.
C'est pas demain que ça va se produire...
J'ai parfois l'impression qu'on me lit en diagonale puis qu'on rebondit sur 5% de ce que j'ai écrit
J'ai bien précisé dès le départ que je n'avais pas de solution simple à mettre en oeuvre.
Il faut bien évidemment prendre du recul, voir les cas particuliers que tu soulignes. Si on veut limiter l'impact carbone, il faudrait peut-être songer d'un côté à récompenser celui qui bosse de chez lui ou qui se rend au boulot à vélo et de l'autre pénaliser (à définir, avant qu'on me tombe dessus en rebondissant sur ce terme) celui qui traverse la France pour ses loisirs.
Mon propos était le même depuis le départ : on retrouve celui qui fait 1500 km sur le weekend pour un loisir (et qui n'est taxé QUE pour le carburant) et celui qui possède une Ferrari qui ne fait QUE 1500 km dans l'année mais à qui on a demandé 25000€ de taxes "écologiques" car il pollue ?
Encore une fois, légiférer tout ça n'est pas simple, mais c'est l'écart entre les 2 profils pour des raisons qui tiennent plus de l'impôt que de l'écologie qui me gêne.
Tu lances l'idée que Si on veut vraiment limiter les émissions de CO2, il faudrait que le litre de SP coûte environ le double de ce qu'il est aujourd’hui, quitte à mettre à la benne ces malus qui n'ont qu'un effet limité.
Personnellement ça me gênerait beaucoup car mes achats automobile se sont justement adaptés à la législation en place mais ça me semble une piste bien plus honnête que les lois qui sont mises en place.
Reste le problème de Gilles et John
(10-08-2019, 04:05 PM)macrom1 a écrit : Ceux qui voyagent le WE payent le vrai prix, pour moi le WE dernier aller aux alentours Besançon à 2 me revenait à 140€ en voiture quand le train m'était facturé 340€ environ (sans compter la voiture de loc' qu'il m'aurait falllu ensuite sur place).
A ce tarif c'était vite vu...
C'est vrai aussi, il y a un vrai truc à faire avec le ferroutage.