10-06-2019, 03:47 PM
Marchés - 04/10/2019
Philippe Geffroy, Président de la Csiam : "Il est essentiel que nous n’ayons qu’un seul barème de malus en 2020"
Le Président de la Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam), Philippe Geffroy dénonce les effets négatifs sur les ventes de deux changements de barème du malus en 2020 et demande que le nouveau barème soit synchronisé avec la base fiscale WLTP.
Deux changements de barème de malus en 2020, comme prévu par le projet de loi de finances, cela fait peser des risques terribles pour les réseaux, s’alarme le Président de la Csiam (organisation qui réunit les importateurs). "Le malus est payé à la livraison du véhicule. Pour un client qui commande un véhicule en novembre et pour lequel il y a trois ou quatre mois de délai, nous ne saurons pas lui dire s’il paiera un malus dans le barème sévérisé ou dans le barème WLTP. Qu’est-ce qu’il va faire ? Il n’achètera pas", résume Philippe Geffroy.
Sur le terrain, trois barèmes en moins de six mois, ce sera totalement ingérable : "Nous demandons que le barème actuel perdure jusqu’au WLTP, quelle que soit sa date de mise en œuvre."
Actuellement, le projet de loi de finances pour 2020 qui sera examiné en commission par les députés à partir de mardi prochain 8 octobre (et en séance publique à partir du 14 octobre) prévoit deux grilles de malus : une première avec un malus nettement plus élevé au 1er janvier sur la base des émissions de CO2 en NEDC, suivie d’une nouvelle grille sur les émissions mesurées en WLTP à une date non fixée mais qui serait dans le courant du 1er semestre 2020.
Pour les vendeurs en concession certaines situations pourraient être cauchemardesques, comme dans le cas d’un retard de livraison. "Comment expliquer à un client qu’il y a trois barèmes différents ?" Compte tenu des sommes en jeu, les constructeurs ne prendront pas en charge une éventuelle majoration du malus : "Nous avons des contraintes de résultats. Nous ne pourrons pas prendre en charge les écarts", nous a dit Philippe Geffroy.
Il souligne également que pour les importateurs cette situation est totalement incompréhensible pour leur maison mère. "Si on parle de l’image de la France à l’étranger, ce genre de situation est totalement destructeur. Nos sièges nous demandent de faire des prévisions et nous sommes totalement incapables de les faire", ajoute le dirigeant.
Cette situation ubuesque d'une succession de trois grilles de malus différentes sur 6 mois complique une activité déjà fortement impactée par différents changements : réglementaires et technologique avec la pression CO2, numérique avec la voiture connectée et autonome et sociétale avec le développement de l'intermodalité. Elle se fait également une année où le marché sera éminemment stratégique pour les constructeurs qui doivent respecter une moyenne de 95g en Europe sur 95% de leurs immatriculations.
La Csiam souligne également l’absence persistante de visibilité sur les questions normatives (les normes techniques), réglementaires (les décisions des pouvoirs publics au niveau national et local) et fiscales. "Nous avons besoin de cohérence entre tous les niveaux et on ne l’a pas. Au contraire, on est dans la surenchère", déplore Philippe Geffroy.
(Philippe Geffroy est également le patron de Mazda France)
Philippe Geffroy, Président de la Csiam : "Il est essentiel que nous n’ayons qu’un seul barème de malus en 2020"
Le Président de la Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam), Philippe Geffroy dénonce les effets négatifs sur les ventes de deux changements de barème du malus en 2020 et demande que le nouveau barème soit synchronisé avec la base fiscale WLTP.
Deux changements de barème de malus en 2020, comme prévu par le projet de loi de finances, cela fait peser des risques terribles pour les réseaux, s’alarme le Président de la Csiam (organisation qui réunit les importateurs). "Le malus est payé à la livraison du véhicule. Pour un client qui commande un véhicule en novembre et pour lequel il y a trois ou quatre mois de délai, nous ne saurons pas lui dire s’il paiera un malus dans le barème sévérisé ou dans le barème WLTP. Qu’est-ce qu’il va faire ? Il n’achètera pas", résume Philippe Geffroy.
Sur le terrain, trois barèmes en moins de six mois, ce sera totalement ingérable : "Nous demandons que le barème actuel perdure jusqu’au WLTP, quelle que soit sa date de mise en œuvre."
Actuellement, le projet de loi de finances pour 2020 qui sera examiné en commission par les députés à partir de mardi prochain 8 octobre (et en séance publique à partir du 14 octobre) prévoit deux grilles de malus : une première avec un malus nettement plus élevé au 1er janvier sur la base des émissions de CO2 en NEDC, suivie d’une nouvelle grille sur les émissions mesurées en WLTP à une date non fixée mais qui serait dans le courant du 1er semestre 2020.
Pour les vendeurs en concession certaines situations pourraient être cauchemardesques, comme dans le cas d’un retard de livraison. "Comment expliquer à un client qu’il y a trois barèmes différents ?" Compte tenu des sommes en jeu, les constructeurs ne prendront pas en charge une éventuelle majoration du malus : "Nous avons des contraintes de résultats. Nous ne pourrons pas prendre en charge les écarts", nous a dit Philippe Geffroy.
Il souligne également que pour les importateurs cette situation est totalement incompréhensible pour leur maison mère. "Si on parle de l’image de la France à l’étranger, ce genre de situation est totalement destructeur. Nos sièges nous demandent de faire des prévisions et nous sommes totalement incapables de les faire", ajoute le dirigeant.
Cette situation ubuesque d'une succession de trois grilles de malus différentes sur 6 mois complique une activité déjà fortement impactée par différents changements : réglementaires et technologique avec la pression CO2, numérique avec la voiture connectée et autonome et sociétale avec le développement de l'intermodalité. Elle se fait également une année où le marché sera éminemment stratégique pour les constructeurs qui doivent respecter une moyenne de 95g en Europe sur 95% de leurs immatriculations.
La Csiam souligne également l’absence persistante de visibilité sur les questions normatives (les normes techniques), réglementaires (les décisions des pouvoirs publics au niveau national et local) et fiscales. "Nous avons besoin de cohérence entre tous les niveaux et on ne l’a pas. Au contraire, on est dans la surenchère", déplore Philippe Geffroy.
(Philippe Geffroy est également le patron de Mazda France)
2024 Clio 1,5 dci 100 :
2023 TM3 LR RWD :
2019 MX-5 ND RF 30th AE :
2006 MX-5 NC 3rd Generation Limited :
Mes baignoires
2023 TM3 LR RWD :
2019 MX-5 ND RF 30th AE :
2006 MX-5 NC 3rd Generation Limited :
Mes baignoires