Alfa Giulia 2016

[Zed]

Le point marquant est le moulin. Il est plein comme un œuf, pousse très fort quel que soit le régime (plus que le M156 de la C63 d'un ami à son pic de couple), est linéaire dans sa manière de délivrer sa puissance, mais il y en tellement que c'est loin d’être un défaut. Les accélérations nécessitent de s'adapter au flux d'informations issu de l'environnement, tout saute au visage...



L'échappement actif donne de la voix (jolie) lors d'un kickdown, donc le bloc ne se contente pas de pousser, il peut aussi gentiment vocaliser (ce qui m'a surpris de la part d'un turbo), même si le M156 prend vraiment aux tripes dans ce domaine.



Je n'ai pas vraiment eu le temps de bien appréhender toutes les différences entre les modes de conduite (boucle d'une dizaine de km sur des routes pas vraiment intéressantes et avec un revêtement dans un état au mieux perfectible et humide...), mais la voiture est vraiment réactive et ne donne pas l'impression d'être un pachyderme malgré ses plus de 1600 kg.



La boite, ZF auto 8 rapports, ne montre aucun lag lorsqu'elle est utilisée en manuel ni de rupture de charge en automatique.



La ligne est amha superbe, racée sans faire dans l'ostentatoire.



Rien ne m'a choqué dans la finition intérieure, c'est joli et sobre, mais j'étais suffisamment occupé par les sensations pour ne pas m'appesantir sur ce point.



Il faudrait que je puisse la conduire sur un tracé que je connais et dans de bonnes conditions pour me faire une idée plus précise, mais en l'état, c'est une sacrée bestiole qui met la banane (je vous ai parlé du moulin ?) et doit permettre de faire des confettis de son papier rose en très très peu de temps.



Éric aka Alf

Merci pour le retour. C'est vrai que le moteur chante bien. Ca m'a tout l'air d'etre une belle reussite cette Giulia.