03-03-2016, 07:09 PM
(03-03-2016, 03:35 PM)Tib a écrit : Le magazine de VTT pour lequel je bossais misait tout sur les photos. Pour exister et vendre il faut être vu plutôt que lu. C'est la vie, c'est ce que demande le "lectorat" aujourd'hui : de beaux visuels, quitte à avoir du contenu de qualité inférieure. Du coup, systématiquement le photographe se déplaçait, mais le journaliste plus rarement.
C'est un parti-pris éditorial. Parce que c'est ce que demande le client. Le Moniteur Auto a le parti-pris inverse : des photos médiocres mais du contenu abondant et de qualité. Personnellement je préfère. Chacun chacun...
Sauf que les budgets photos sont désormais réduits à peau de chagrin sauf exception, avec une qualité qui s'en ressent forcément (ça dépasse largement le cadre de la presse auto voire de la presse tout court).
Attention, je ne dis à aucun moment que la forme doit primer sur le fond, juste qu'il devrait y avoir un équilibre. Ce ne devrait pas être tout l'un ou tout l'autre, journaliste est un métier, photographe aussi. Et les deux me semblent indispensables à la qualité éditoriale d'un magazine, même si la réalité économique et surtout l'avènement d'internet et de son modèle tout gratuit ont eu raison de ces métiers, hormis certaines têtes de gondole peut-être (Sport Auto et encore, je pense qu'ils souffent aussi).
