09-13-2013, 11:46 AM
(09-13-2013, 10:55 AM)Protoss Man a écrit : Il me semble aussi qu'une très grosse partie des particules en ville est due l'usure des pneus, de la route et des plaquettes de freins... Et là difficile de réduire ces émissions !
Mais tout le monde s'en fout !
Interdire les voitures particulières diesel en zone urbaine, c'est s'attaquer à environ 5% des émissions de particules.
Les transports globalement doivent y représenter 40% de ces émissions, réalisés par les camions et les utilitaires. J'imagine mal qu'on interdise les livraisons de marchandises et les interventions des artisans dans toutes les villes.
Ou alors, ça se fera avec des véhicules électriques dont le coût sera entièrement porté par les citadins, ce que je n'imagine pas un instant, même à moyen terme.
Donc à part taxer un peu plus les automobilistes en faisant cracher au bassinet les particuliers qui roulent au diesel, c'est sans grand apport écologique.
Le plus drôle amha dans cette histoire, c'est que l'on veut à côté présenter l'essence comme un carburant vertueux en ville alors que c'est loin d'être le cas.
On compte qu'il faut 5 à 10 Km pour qu'un catalyseur de véhicule essence atteigne sa température de fonctionnement et fasse son effet alors que la plupart des trajets urbains sont inférieurs à cette distance. Pendant ce temps-là, la voiture émet du NO, du CO, du benzène, des hydrocarbures imbrûlés qui sont particulièrement toxiques.
Sans compter que les nouveau moteurs essence à injection directe sont "à mélange pauvre", c'est à dire qu'ils ont par nature les mêmes défauts que le diesel (apparition de particules, NOx, etc.).
A l'inverse, le FAP est efficace quelque soit sa température.
Bref, c'est pas tout noir d'un côté et tout blanc de l'autre.
Mais quand il s'agit ce taxer un peu plus les gens, tous les arguments sont bons.