10-01-2011, 04:16 PM
Certes ! La politique de sécurité routière n'est pas la bonne et ensuite ?
Dans la France braillarde et infantile, tenue par une classe politique paternaliste mais irresponsable, il s'est installé ce qui se fait de pire : la société d'ayant droits.
Vous parlez de politique répressive... Mais si la politique de sécurité routière était répressive, vu le ramassis de connards et d'irresponsables qu'il y a sur la route, il n'y aurait plus beaucoup bouchons les lundis matin sur le périph' !
Si les flics prunaient systématiquement les téléphones, les absences de clignotants, les comportements dangereux, les slaloms, les changements de file sans contrôle visuel... Combien conduiraient encore en France ?
La politique de lutte contre la vitesse n'est ni plus ni moins que le résultat d'une mentalité bien française.
Comme il est devenu impossible de contraindre, d'imposer des règles respectées de tous dans le respect de la communauté et non de sa petite personne, mais que dans le même temps, aucun élu n'a les couilles de mettre en place une politique de sécurité mettant la truffe dans la merde des vrais mauvais élèves, et bien on passe de l'enduit...
Comme ça geint à la moindre demande d'application de la loi sous prétexte "d'avoir droit de..." (ex. : je suis chef d'entreprise, je dois avoir ma petite dérogation pour téléphoner au volant ou je suis un pilote né, je peux rouler comme un Fangio, etc.), nos politiques sans couille font une politique du "moindre mal".
La lutte contre la vitesse ne règle rien, c'est un fait. Mais ça tape moins fort...
Et finalement, sur la durée, ça marche un peu : explosion du nombre de voitures mais baisse globale des morts et des blessés graves.
En gros, la litanie anti-répressive est de dire que l'on doit traiter les automobilistes comme des gens responsables, leur laisser un peu plus de liberté. Ok mais pour être traité comme une personne responsable, encore faut-il avoir un comportement et tenir des propos responsables. Et en France, il faut bien se rendre compte que les complaintes systématiques sur la répression sont trop majoritairement des discours de petits enfants rebelles d'une mauvaise fois absolue. Et il y a une règle en matière de communication qui pousse naturellement l'interlocuteur d'un enfant rebelle à se comporter en parent autoritaire.
Tant que les Français n'auront pas un comportement d'adultes, leurs élus les traiteront pour ce qu'ils sont.
D'ailleurs, beaucoup de ceux qui demandent d'être traités comme des adultes, n'accepteraient certainement pas les règles que cela implique : plus de liberté veut mécaniquement dire une répression plus dure en retour.
C'est le principe d'un Etat libéral. Vous êtes libres mais il faut assumer... Après plus de 50 ans d'infantilisation, je ne suis pas certain que les Français soient prêts à être traités en adultes.
Mais c'est sûr, dans un monde parfait, je serais totalement d'accord avec tes propos Steph117... Dans un monde parfait !
Dans la France braillarde et infantile, tenue par une classe politique paternaliste mais irresponsable, il s'est installé ce qui se fait de pire : la société d'ayant droits.
Vous parlez de politique répressive... Mais si la politique de sécurité routière était répressive, vu le ramassis de connards et d'irresponsables qu'il y a sur la route, il n'y aurait plus beaucoup bouchons les lundis matin sur le périph' !
Si les flics prunaient systématiquement les téléphones, les absences de clignotants, les comportements dangereux, les slaloms, les changements de file sans contrôle visuel... Combien conduiraient encore en France ?
La politique de lutte contre la vitesse n'est ni plus ni moins que le résultat d'une mentalité bien française.
Comme il est devenu impossible de contraindre, d'imposer des règles respectées de tous dans le respect de la communauté et non de sa petite personne, mais que dans le même temps, aucun élu n'a les couilles de mettre en place une politique de sécurité mettant la truffe dans la merde des vrais mauvais élèves, et bien on passe de l'enduit...
Comme ça geint à la moindre demande d'application de la loi sous prétexte "d'avoir droit de..." (ex. : je suis chef d'entreprise, je dois avoir ma petite dérogation pour téléphoner au volant ou je suis un pilote né, je peux rouler comme un Fangio, etc.), nos politiques sans couille font une politique du "moindre mal".
La lutte contre la vitesse ne règle rien, c'est un fait. Mais ça tape moins fort...
Et finalement, sur la durée, ça marche un peu : explosion du nombre de voitures mais baisse globale des morts et des blessés graves.
En gros, la litanie anti-répressive est de dire que l'on doit traiter les automobilistes comme des gens responsables, leur laisser un peu plus de liberté. Ok mais pour être traité comme une personne responsable, encore faut-il avoir un comportement et tenir des propos responsables. Et en France, il faut bien se rendre compte que les complaintes systématiques sur la répression sont trop majoritairement des discours de petits enfants rebelles d'une mauvaise fois absolue. Et il y a une règle en matière de communication qui pousse naturellement l'interlocuteur d'un enfant rebelle à se comporter en parent autoritaire.
Tant que les Français n'auront pas un comportement d'adultes, leurs élus les traiteront pour ce qu'ils sont.
D'ailleurs, beaucoup de ceux qui demandent d'être traités comme des adultes, n'accepteraient certainement pas les règles que cela implique : plus de liberté veut mécaniquement dire une répression plus dure en retour.
C'est le principe d'un Etat libéral. Vous êtes libres mais il faut assumer... Après plus de 50 ans d'infantilisation, je ne suis pas certain que les Français soient prêts à être traités en adultes.
Mais c'est sûr, dans un monde parfait, je serais totalement d'accord avec tes propos Steph117... Dans un monde parfait !