09-30-2011, 09:59 PM
Toujours ce vieux démon de la répression qui revient sur le tapis... Décidément les Français méritent bien leur réputation de râleurs !
Depuis la multiplication des radars, je n'ai jamais acheté de véhicules aussi performants, tout simplement pour l'agrément que cela me procure à la conduite.
Pour rouler en toute sérénité, il suffit d'utiliser le limiteur de vitesse dont sont pourvus de nombreux véhicules récents (notamment français) et que beaucoup refusent d'utiliser pour une raison incompréhensible.
Si les Français se tournent majoritairement vers les petits véhicules, ce n'est pas à cause de la répression.
C'est une réaction disproportionnée (comme souvent dans notre pays) qui fait suite à la mise en place du bonus-malus CO2 voici quelques années.
Depuis, nos compatriotes se sont transformés en chasseurs de bonus, prêts à sacrifier des prestations de premier ordre (habitabilité, agrément et plaisir de conduite, sécurité...) pour toucher un chèque de 400 euros (300 à partir de janvier 2012) pour l'achat d'un véhicule soi-disant "vertueux". Donnez-leur un chèque de 400 euros pour l'achat d'un véhicule à 20.000 euros et ils auront l'impression d'avoir gagné au Loto !
Il suffirait de supprimer le bonus et de ne conserver que le malus pour que cet effet d'aubaine disparaisse et que les acheteurs se fassent de nouveau plaisir en se tournant spontanément vers des véhicules plus chers. D'ailleurs depuis que le montant du bonus a été réduit, on observe malgré la "crise" un rééquilibrage du marché vers des véhicules plus gros, il suffirait d'aller plus loin en supprimant le bonus. Les finances de l'Etat ne s'en porteraient que mieux.
En Allemagne, il n'y a pas de bonus CO2 mais uniquement une taxe de 2€/g CO2 pour les véhicules dépassant le seuil de 110g. Du coup, l'Etat est gagnant financièrement et les Allemands continuent à se faire plaisir car cette taxe reste modique par rapport au prix d'un véhicule.
Le système de bonus-malus français fait de notre pays le plus vertueux en termes de rejets de CO2, mais c'est effectivement au détriment de nos emplois qui partent dans les pays à bas coûts, alors réformons-le rapidement !
Depuis la multiplication des radars, je n'ai jamais acheté de véhicules aussi performants, tout simplement pour l'agrément que cela me procure à la conduite.
Pour rouler en toute sérénité, il suffit d'utiliser le limiteur de vitesse dont sont pourvus de nombreux véhicules récents (notamment français) et que beaucoup refusent d'utiliser pour une raison incompréhensible.
Si les Français se tournent majoritairement vers les petits véhicules, ce n'est pas à cause de la répression.
C'est une réaction disproportionnée (comme souvent dans notre pays) qui fait suite à la mise en place du bonus-malus CO2 voici quelques années.
Depuis, nos compatriotes se sont transformés en chasseurs de bonus, prêts à sacrifier des prestations de premier ordre (habitabilité, agrément et plaisir de conduite, sécurité...) pour toucher un chèque de 400 euros (300 à partir de janvier 2012) pour l'achat d'un véhicule soi-disant "vertueux". Donnez-leur un chèque de 400 euros pour l'achat d'un véhicule à 20.000 euros et ils auront l'impression d'avoir gagné au Loto !
Il suffirait de supprimer le bonus et de ne conserver que le malus pour que cet effet d'aubaine disparaisse et que les acheteurs se fassent de nouveau plaisir en se tournant spontanément vers des véhicules plus chers. D'ailleurs depuis que le montant du bonus a été réduit, on observe malgré la "crise" un rééquilibrage du marché vers des véhicules plus gros, il suffirait d'aller plus loin en supprimant le bonus. Les finances de l'Etat ne s'en porteraient que mieux.
En Allemagne, il n'y a pas de bonus CO2 mais uniquement une taxe de 2€/g CO2 pour les véhicules dépassant le seuil de 110g. Du coup, l'Etat est gagnant financièrement et les Allemands continuent à se faire plaisir car cette taxe reste modique par rapport au prix d'un véhicule.
Le système de bonus-malus français fait de notre pays le plus vertueux en termes de rejets de CO2, mais c'est effectivement au détriment de nos emplois qui partent dans les pays à bas coûts, alors réformons-le rapidement !