11-16-2010, 10:51 PM
Mon père à conservé la R21 Turbo qu'il avait achetée neuve en 1988.
Elle est toujours entretenue dans le garage Renault qui lui avait vendu à l'époque. Le chef d'atelier ne désespère pas de lui racheter un jour pour une miette de biscotte et je n'ose pas lui dire qu'il rêve, car papa conserve un attachement aussi particulier qu'inexplicable envers ce qui ne reste qu'une berline de grande diffusion.
Cette mamie accuse ses 290 000 km et ça se voit ! (cuirs craquelés, peinture fatiguée, etc...). Malgré tout il continue de délaisser régulièrement sa série 5 récente pour rouler chaque semaine avec sa vieille Renault avec la mécanique d'origine, et dont l'avant cherche toujours sa route quand on appuie un peu trop sur la pédale de droite !
Les forts kilométrages ne sont pas réservés aux allemandes, les coopérants (fréquentant ce forum) basés en Afrique doivent bien le savoir.
Ma 1ere voiture a été une Peugeot 305 essence dont j'ai vu le compteur kilométrique dépasser les 500 000 km sous mes yeux incrédules de petit con... (le totalisateur s'était mis à déconner, mais elle avait réellement un paquet de bornes) puis elle avait été reprise chez Peugeot contre une Golf2 TD avec laquelle, étant étudiant, j'ai parcouru plus de 180 000 km sans le moindre soucis puis que j'ai revendu à plus de 200 000 km avec son embrayage et son échappement d'origine !
Les Citroën ZX, BX & autres Xantia 1.9d sont réputées increvables et je ne parle pas des anciennes Toyota Corolla, Prévia et autres VW Golf, Kombi, Audi 100, Volvo 740, etc...
Comme le dit très justement Darkvador, on a tellement progressé dans la conception et la maitrise des sous-ensembles constituants une automobile, que désormais on est capable d'estimer relativement précisément la durée de vie d'une pièce. Les constructeurs faisant désormais la chasse à la sur-qualité (Mr le sous-traitant tu nous fait des pièces trop costaud, donc tu nous vends une qualité qui ne correspond pas à notre demande (on s'en fout que ça puisse dépasser les 500 000 km) donc revois ta copie afin que ça tienne 250 000 km et que tes tarifs baissent de 12% l'an prochain !), il n'existe plus AMHA de véritables bêtes de somme sur le marché, fabriquées en assemblant ce que chaque sous-traitant sait faire de mieux et de plus robuste.
Il y a aussi cette manie de sertir des éléments afin de les rendre non démontables et non réparables. On ne répare plus, on échange-standardise ! On ne détaille plus des petites pièces, on vend directement un ensemble ce qui multiplie le coût d'une interventions simples par 10 ! (par exemple chez BMW, on ne détaille pas une silent-bloc ou une rotule mais on change un 1/2 triangle complet, on ne répare pas une baguette de plastique mais on change un toit panoramique complet !).
Forcément utiliser une voiture fortement kilométrée est devenu une sorte de roulette russe pour carte bleue en mal de sensations.
Ce qui compte désormais, c'est le dessin et la présentation, la foultitude de merdiers électroniques divers et variés donnant une impression de luxe, bref, du visible et du paraître et non plus les qualités intrinsèques.
En l'écrivant je me dis que c'est exactement à l'image de notre société...
Elle est toujours entretenue dans le garage Renault qui lui avait vendu à l'époque. Le chef d'atelier ne désespère pas de lui racheter un jour pour une miette de biscotte et je n'ose pas lui dire qu'il rêve, car papa conserve un attachement aussi particulier qu'inexplicable envers ce qui ne reste qu'une berline de grande diffusion.
Cette mamie accuse ses 290 000 km et ça se voit ! (cuirs craquelés, peinture fatiguée, etc...). Malgré tout il continue de délaisser régulièrement sa série 5 récente pour rouler chaque semaine avec sa vieille Renault avec la mécanique d'origine, et dont l'avant cherche toujours sa route quand on appuie un peu trop sur la pédale de droite !
Les forts kilométrages ne sont pas réservés aux allemandes, les coopérants (fréquentant ce forum) basés en Afrique doivent bien le savoir.
Ma 1ere voiture a été une Peugeot 305 essence dont j'ai vu le compteur kilométrique dépasser les 500 000 km sous mes yeux incrédules de petit con... (le totalisateur s'était mis à déconner, mais elle avait réellement un paquet de bornes) puis elle avait été reprise chez Peugeot contre une Golf2 TD avec laquelle, étant étudiant, j'ai parcouru plus de 180 000 km sans le moindre soucis puis que j'ai revendu à plus de 200 000 km avec son embrayage et son échappement d'origine !
Les Citroën ZX, BX & autres Xantia 1.9d sont réputées increvables et je ne parle pas des anciennes Toyota Corolla, Prévia et autres VW Golf, Kombi, Audi 100, Volvo 740, etc...
Comme le dit très justement Darkvador, on a tellement progressé dans la conception et la maitrise des sous-ensembles constituants une automobile, que désormais on est capable d'estimer relativement précisément la durée de vie d'une pièce. Les constructeurs faisant désormais la chasse à la sur-qualité (Mr le sous-traitant tu nous fait des pièces trop costaud, donc tu nous vends une qualité qui ne correspond pas à notre demande (on s'en fout que ça puisse dépasser les 500 000 km) donc revois ta copie afin que ça tienne 250 000 km et que tes tarifs baissent de 12% l'an prochain !), il n'existe plus AMHA de véritables bêtes de somme sur le marché, fabriquées en assemblant ce que chaque sous-traitant sait faire de mieux et de plus robuste.
Il y a aussi cette manie de sertir des éléments afin de les rendre non démontables et non réparables. On ne répare plus, on échange-standardise ! On ne détaille plus des petites pièces, on vend directement un ensemble ce qui multiplie le coût d'une interventions simples par 10 ! (par exemple chez BMW, on ne détaille pas une silent-bloc ou une rotule mais on change un 1/2 triangle complet, on ne répare pas une baguette de plastique mais on change un toit panoramique complet !).
Forcément utiliser une voiture fortement kilométrée est devenu une sorte de roulette russe pour carte bleue en mal de sensations.
Ce qui compte désormais, c'est le dessin et la présentation, la foultitude de merdiers électroniques divers et variés donnant une impression de luxe, bref, du visible et du paraître et non plus les qualités intrinsèques.
En l'écrivant je me dis que c'est exactement à l'image de notre société...