Triple Quizzz
#16
Pour illustrer sur les Type 57 :

Berline : Galibier
[Image: nono2215_1084523493_type_57_galibier_a.jpeg]
[Image: nono2215_1084523523_type_57_galibier_b.jpeg]

Coach : Ventoux
[Image: nono2215_1084524812_t57_ventoux_a.jpeg]
[Image: nono2215_1084524832_t57_ventoux.jpeg]
[Image: nono2215_1084524849_t57_ventoux_1938.jpg]

Cabriolet : Stelvio
[Image: nono2215_1084525175_t57_stelvio_1936.jpg]
[Image: nono2215_1084525212_t57_stelvio_1937.jpg]

Coupé : Atalante
[Image: nono2215_1084526570_type_57_atalante.jpg]
[Image: nono2215_1084526597_type_57_atalante_1.jpg]
[Image: nono2215_1084526616_t57_atalante_rr_1.jpg]
[Image: nono2215_1084526632_type_57_atalante_int.jpg]


<!--quoteo-->CITATION<!--quotec-->La première apparition du Type 57S (pour sport ou surbaissé) eut lieu au Tourist Trophy en août 1936, habillé d’une légère carrosserie réalisé par Corsica et piloté par Embiricos. La 57S est sans doute la voiture qui illustre le mieux le concept de « grand tourisme rapide ». Vive et racée, nerveuse et rapide, exclusive et chère, habillée de tenues sportives et spectaculaires, elle ne fut construite qu’à 41 exemplaires d’août 1936 à mai 1938. Cette voiture est une des Bugatti les plus typiques où se mêlent le conservatisme et l’originalité, l’élégance et les performances, sans soucis de prix de revient. Toutes les carrosseries de la 57S sont à deux places, coupé ou cabriolet, fabriquées aussi bien à l’usine selon des dessins de Jean que par les meilleurs carrossiers indépendants. Les coupés Atalante construit sur le châssis 57S ont des découpes de couleur et des nervures différentes de celles que l’on peut remarquer sur les Atalantes montées sur châssis normal.
Son moteur, affûté comme celui de la 59, sa calandre en coupe-vent et son châssis raccourci et surbaissé au travers duquel passe le pont arrière sont quelques-unes des caractéristiques les plus fameuses de ce modèle. Bien que, d’origine, deux voitures seulement furent équipées d’un compresseur, plusieurs retournèrent à Molsheim pour recevoir cet équipement qui augmentait la puissance du moteur d’environ 25ch. Le moteur est un dérivé du 57 « normal », toujours d’une cylindrée de 3257cc, il développe 175ch en version S et 200 en version SC à compresseur.<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->

Coupé 57SC réalisé par Corsica
[Image: nono2215_1084529155_type_57_sc_corsica.jpg]

Roadster 57S Van Vooren
[Image: nono2215_1084532243_t57s_van.jpg]

Cabriolet 57S Aravis
[Image: nono2215_1084531900_type_57s_aravis_coupe.jpg]

Cabriolet 57S Van Den Plas
[Image: nono2215_1084531931_type_57s_van_den_plas.jpg]

Cabriolet 57S Gangloff
[Image: nono2215_1084531959_type_57sgangloff_cab.jpg]
[Image: 800px-1937_Bugatti_Type_57SC_Gangloff_Dr...rofile.jpg]

<!--quoteo-->CITATION<!--quotec-->Un surprenant prototype est placé près de l’Atalante sur le stand du grand palais en 1935 : l’Aérolithe. Il s’agit d’un coupé surbaissé sur un châssis de Type 57 raccourci. Il conserve la calandre verticale de la berline et ses phares sont encastrés, très bas, sur les ailes avant. Il est surtout remarquable par ses ailes rivetées et l’arête, elle aussi rivetée, qui court sur le pavillon. Cette carrosserie, qui fit sensation, habille en 1936 un châssis surbaissé 57S et prend le nom d’Atlantic. Cette carrosserie futuriste apparaît encore plus spectaculaire avec sa calandre en coupe-vent, sa ligne de capot abaissée et sa hauteur ne dépassant pas 1,30m. Deux des trois voitures construites sont livrées en septembre et octobre 1936, la dernière en mai 1938.<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->

[Image: nono2215_1084529423_type_57sc_gangloff_atlantic.jpg]
[Image: nono2215_1084529458_type_57sc_atlantic.jpg]

Aerolithe
[Image: Bugatti_T57_Coupé_Aerolithe_silver_l_TCE.jpg]

<!--quoteo-->CITATION<!--quotec-->Au début de 1936, Jean fit préparer trois châssis de 57S pour les faire courir en catégorie « sport ». Ces voitures reçurent l’appellation officielle de Type 57G, mais elle furent aussitôt baptisées « Tank » en raison de la forme peu élégante de la carrosserie, même si celle-ci ne rappelait en rien celle des voitures de Tours en 1923. Leur moteur sans compresseur était préparé aux standards de celui de la 59, cette dernière prêtant également ses roues. Wimille et Sommer remportèrent le GP de l’ACF à Montlhéry puis le GP de la Marne à Reims. Benoist, Veyron et Williams au volant de la 57G offrirent à Bugatti une série impressionnante de records allant des 100Km au 24 heures. Le record de l’heure fut battu à 217,941Km/h de moyenne.
L’enthousiasme de Jean, le talent de Wimille et Veyron et un peu de chance permirent à Bugatti d’inscrire une seconde fois son nom au palmarès des 24H du Mans. Malgré une sérieuse opposition, l’unique 57C engagée remporta la victoire qui fut aussi la dernière d’une Bugatti dans une compétition internationale. Il s’agissait d’un châssis de 57, sur lequel fut monté un moteur à compresseur convenablement préparé et une carrosserie de 57G.<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->

[Image: nono2215_1084534593_type_57g_tank.jpg]

Type 57 C (1937, dotation d'un compresseur pour une puissance de 160 ch) :
[Image: 800px-Bugatti_Type_57C.jpg]
<!--QuoteBegin-Chap3D+-->CITATION(Chap3D)<!--QuoteEBegin-->Dans une Seven, on est assis dans le paysage!<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->
Répondre
#17
<!--quoteo(pid=21848808:date=25.11.2008 à 12:36:name=fred441)-->CITATION(fred441 @ 25.11.2008 à 12:36) [snapback]21848808[/snapback]<!--quotec--><!--quoteo(pid=21848791:date=25.11.2008 à 10:45:name=Mister7)--><div class='quotetop'>CITATION(Mister7 @ 25.11.2008 à 10:45) [snapback]21848791[/snapback]<!--quotec--><!--quoteo(pid=21848464:date=24.11.2008 à 12:37:name=fred441)--><div class='quotetop'>CITATION(fred441 @ 24.11.2008 à 12:37) [snapback]21848464[/snapback]<!--quotec--><!--quoteo(pid=21848047:date=22.11.2008 à 22:39:name=lol)--><div class='quotetop'>CITATION(lol @ 22.11.2008 à 22:39) [snapback]21848047[/snapback]<!--quotec-->épatant, mais je ne crois pas que soit une atalante, "simplement" une 57 car il ma semble que l'atalante a une nervure qui court de façon axiale en arrière du pare brise.
par contre, c'est assez exceptionnel d'en avoir une complète avec le tableau "course"<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->

Berline : Galibier
Coach : Ventoux
Cabriolet : Stelvio
Coupé : Atalante

C'est donc bien une Atalante!
<!--QuoteEnd--></div><!--QuoteEEnd-->

Il y a eu 2 Coupés. La Type 57 SC Atalante fut la première dans les années 35/36. Je pense qu'il s'agit bien de ce modèle sur cette photo.
Mais dans ce style de carrosserie, il y a eu bien sur la 57 S Atlantic (3exemplaires + 1 Proto appellé Aérolite). Celle avec "Nervure"; en fait c'est une arête dorsale avec rivets apparents qui traverse toute l'auto.
Une autre rareté est le coupé Type 57 Gangloff, mais là c'est très différent car il s'agit d'un chassis 57 Carrossé par Gangloff (Sous traitant de Bugatti).
<!--QuoteEnd--></div><!--QuoteEEnd-->

l'Atlantic, c'est sur un chassis 57SC et non 57S! inversement pour l'Atalante, il me semble!
<!--QuoteEnd--></div><!--QuoteEEnd-->
Le châssis ou plutot le nom c'est "Type 57" (châssis conventionnel issu de la Type 49), et le modèle"C"(Course), "S"(Sport) ou "SC"(Type 57S avec un compresseur pour une puissance de 200 ch) et enfin "G"(dit Tank, version Le Mans)... Les carrosseries: Galibier, Ventoux, Stelvio, Atalante, Aérolithe, Atlantic
Clé de 7 °º¤ø,¸¸,ø¤º°`°º¤ø,¸¸,ø¤º° Fun1450
Répondre
#18
Dans la liste on a oublié l'Aravis... Un cabriolet, mais je ne trouve pas la différence entre l'Aravis et la Stelvio dans mon bouquin "Fantastiques Bugatti" De M.Sauzay.
Par contre, j'ai trouvé ça et c'est très intéressant pour comprendre comment le travail des carrosseries était réparti entre l'usine et les carrossiers externes:

<i>"Bugatti avait son propre atelier de carrosserie, à l'usine, mais, trop petit pour absorber toute la production, il sous-traitait de petites séries chez son voisin de Colmar (Gangloff). A tel point qu'à la fin des années 30, l'entreprise colmarienne passait pour le carrossier exclusif de Bugatti, ce qui evidemment n'était pas le cas, et que l'on considérait les Stelvio, Ventoux et autre Atalante comme des carrosseries d'usine. En réalité, les choses se passaient de la façon suivante. Deux ou trois dessinateurs proposaient chacun quatre à cinq projets que Gangloff proposait à son tour à Jean Bugatti. Celui-ci choisissait alors un dessin par type, coupé, berline, cabriolet, qu'il faisait fabriquer à une dizaine d'unités à Colmar. Lorsque la série était vendue, Gangloff proposait de nouveaux dessins, d'ou les évolutions que l'on peux remarquer d'une série à l'autre. Mais l'usine fabriquait aussi les mêmes modèles. De son côté Gangloff avait ses propres clients qui lui faisaient habiller leur châssis Bugatti selon leur propre goût et selon des projets qu'il leur soumettait."</i>

Tiré de "Fantastiques Bugatti" de Maurice Sauzay & Xavier De Nombrel aux édition s E/P/A - isbn: 2.851.20602.8


Quelqu'un saurait il dire pour l'Aravis?

Clé de 7 °º¤ø,¸¸,ø¤º°`°º¤ø,¸¸,ø¤º° Fun1450
Répondre
#19
<!--quoteo(pid=21848896:date=25.11.2008 à 17:53:name=Mister7)-->CITATION(Mister7 @ 25.11.2008 à 17:53) [snapback]21848896[/snapback]<!--quotec-->Quelqu'un saurait il dire pour l'Aravis?<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->

Ayé les gens, j'ai trouvé... Cherchez plus, je vous vois affairés à cette histoire avec un tel entrain... mdr
Mais mon côté "faut qu'tout soit bien rangé" me pousse à terminer ce topic et ne laisser aucune question en suspend. Donc, je me répond à moi même, ça fait plus propre ainsi... ;-)

Donc l'Aravis est le cabriolet construit sur base 57S (sorti en 1937)(même base que le coupé Atlantic et certaines Atalante), tandis que le cabriolet Stelvio est construit sur base 57 (sorti en 1933) (même base que l'Aérolithe, le coach Ventoux, la berline Galibier et ça se corse... que certaines autres Atalante).
C'est donc un doux bordel, comme souvent à cette époque du fait des carrossiers externes.
Un lien sympa sur les carrossiers: ICI

Vala vala, bon, ça c'était une chose, sinon côté quizz, j'ai trouvé ça:
1938 Bugatti Type 57C Atalante Coupe Gangloff
Clé de 7 °º¤ø,¸¸,ø¤º°`°º¤ø,¸¸,ø¤º° Fun1450
Répondre
#20
<!--quoteo(pid=21849225:date=26.11.2008 à 16:53:name=Mister7)-->CITATION(Mister7 @ 26.11.2008 à 16:53) [snapback]21849225[/snapback]<!--quotec--><!--quoteo(pid=21848896:date=25.11.2008 à 17:53:name=Mister7)--><div class='quotetop'>CITATION(Mister7 @ 25.11.2008 à 17:53) [snapback]21848896[/snapback]<!--quotec-->Quelqu'un saurait il dire pour l'Aravis?<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->

Ayé les gens, j'ai trouvé... Cherchez plus, je vous vois affairés à cette histoire avec un tel entrain... mdr
Mais mon côté "faut qu'tout soit bien rangé" me pousse à terminer ce topic et ne laisser aucune question en suspend. Donc, je me répond à moi même, ça fait plus propre ainsi... ;-)

Donc l'Aravis est le cabriolet construit sur base 57S (sorti en 1937)(même base que le coupé Atlantic et certaines Atalante), tandis que le cabriolet Stelvio est construit sur base 57 (sorti en 1933) (même base que l'Aérolithe, le coach Ventoux, la berline Galibier et ça se corse... que certaines autres Atalante).
C'est donc un doux bordel, comme souvent à cette époque du fait des carrossiers externes.
Un lien sympa sur les carrossiers: ICI

Vala vala, bon, ça c'était une chose, sinon côté quizz, j'ai trouvé ça:
1938 Bugatti Type 57C Atalante Coupe Gangloff
<!--QuoteEnd--></div><!--QuoteEEnd-->

c'est marrant, ils indiquent que le prix de cette 57 à l'époque était de 103000FF, comparé au salaire de l'époque (je dirais 1000FF en moyenne grosso modo) ca fait 100 fois plus cher!! c'est comme pour une Ferrari 430 ou une Porsche Turbo d'aujourd'hui, comparé au salaire moyen des Français (tjs à qq chose près!) mais ca m'étonnerait que dans 70 ans on arrive au prix d'une 57 pour une 430!!
Et comme quoi la Veyron n'a rien d'une Bugatti de l'époque!
<!--QuoteBegin-Chap3D+-->CITATION(Chap3D)<!--QuoteEBegin-->Dans une Seven, on est assis dans le paysage!<!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->
Répondre
#21
merci pour les infos complémentaires, et les super photos

[img]style_emoticons/<#EMO_DIR#>/893767.gif[/img]
cat et land

Répondre


Atteindre :