06-10-2002, 11:28 PM
<!--quoteo-->CITATION<!--quotec-->Démission de l'administrateur délégué de Fiat, Cantarella
MILAN (Reuters) - L'administrateur délégué de Fiat Paolo Cantarella démissionne et c'est le président Paolo Fresco qui assumera ses responsabilités.
"Après y avoir pensé longtemps, j'ai décidé qu'en cette période complexe pour le groupe, et pour Fiat Auto (Milan: FIA.MI - actualité) en particulier, il fallait qu'il y ait une forte rupture", a déclaré Cantarella dans un communiqué.
"Je ne suis pas surpris plus que ça car cela souligne la crise dans laquelle se trouve la division automobile", commente Xavier Gunner, analyste chez UBS Warburg à Londres. "Mais son départ n'implique pas forcément qu'il y ait une solution en vue".
Fiat Auto voit sa part de marché s'éroder en Italie et ailleurs en Europe et son chiffre d'affaires s'effriter. A l'inverse, l'endettement s'accumule et se trouve sous la surveillance des agences de notation.
Le bruit a couru que Fiat pourrait décider de vendre sa participation de 80% dans Fiat Auto à son associé General Motors Corp, qui détient les 20% restants.
A peu près au même moment que l'annonce de la démission de Cantarella, Standard & Poor's a annoncé qu'elle confirmait la note A-3 de la dette à court terme. C'est la première des trois grandes agences de notation à apporter un ballon d'oxygène à Fiat, alors qu'elles avaient toutes récemment déclaré qu'elles pourraient déclasser.
Pour S&P, les mesures récemment prises par le groupe industriel, qui a bénéficié d'une ligne de crédit bancaire de trois milliards d'euros fort bienvenue fin mai, auront un "effet notable" sur la dette et le cash flow cette année.
Toutefois, S&P a ajouté que la note pourrait baisser dans un an si Fiat ne respecte pas ses objectifs de dette et de cash flow. Fiat s'est engagé à réduire sa dette nette de moitié, à trois milliards d'euros, d'ici décembre.
Le président honoraire de Fiat Gianni Agnelli a rendu hommage à Cantarella et aux 25 années qu'il a passées dans l'entreprise, dont plus de cinq années à la direction générale de Fiat Auto. Il était administrateur délégué du groupe Fiat et président de Fiat Auto depuis 1996.
Pour Sergio Cofferati, président du puissant syndicat CGIL, la démission de Cantarella est symptomatique de l'état de faiblesse de Fiat. "Je ne connais pas ses raisons mais c'est un nouveau signe d'instabilité au sein du groupe", a-t-il dit. <!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->
Cantarella était l'initiateur de l'orientation vers plus de qualité chez Fiat, les nouvelles Punto et Stilo, à l'image de Raymond Lévy chez Renault, ainsi que du renouveau d'Alfa Son meilleur dirigeant est parti
MILAN (Reuters) - L'administrateur délégué de Fiat Paolo Cantarella démissionne et c'est le président Paolo Fresco qui assumera ses responsabilités.
"Après y avoir pensé longtemps, j'ai décidé qu'en cette période complexe pour le groupe, et pour Fiat Auto (Milan: FIA.MI - actualité) en particulier, il fallait qu'il y ait une forte rupture", a déclaré Cantarella dans un communiqué.
"Je ne suis pas surpris plus que ça car cela souligne la crise dans laquelle se trouve la division automobile", commente Xavier Gunner, analyste chez UBS Warburg à Londres. "Mais son départ n'implique pas forcément qu'il y ait une solution en vue".
Fiat Auto voit sa part de marché s'éroder en Italie et ailleurs en Europe et son chiffre d'affaires s'effriter. A l'inverse, l'endettement s'accumule et se trouve sous la surveillance des agences de notation.
Le bruit a couru que Fiat pourrait décider de vendre sa participation de 80% dans Fiat Auto à son associé General Motors Corp, qui détient les 20% restants.
A peu près au même moment que l'annonce de la démission de Cantarella, Standard & Poor's a annoncé qu'elle confirmait la note A-3 de la dette à court terme. C'est la première des trois grandes agences de notation à apporter un ballon d'oxygène à Fiat, alors qu'elles avaient toutes récemment déclaré qu'elles pourraient déclasser.
Pour S&P, les mesures récemment prises par le groupe industriel, qui a bénéficié d'une ligne de crédit bancaire de trois milliards d'euros fort bienvenue fin mai, auront un "effet notable" sur la dette et le cash flow cette année.
Toutefois, S&P a ajouté que la note pourrait baisser dans un an si Fiat ne respecte pas ses objectifs de dette et de cash flow. Fiat s'est engagé à réduire sa dette nette de moitié, à trois milliards d'euros, d'ici décembre.
Le président honoraire de Fiat Gianni Agnelli a rendu hommage à Cantarella et aux 25 années qu'il a passées dans l'entreprise, dont plus de cinq années à la direction générale de Fiat Auto. Il était administrateur délégué du groupe Fiat et président de Fiat Auto depuis 1996.
Pour Sergio Cofferati, président du puissant syndicat CGIL, la démission de Cantarella est symptomatique de l'état de faiblesse de Fiat. "Je ne connais pas ses raisons mais c'est un nouveau signe d'instabilité au sein du groupe", a-t-il dit. <!--QuoteEnd--><!--QuoteEEnd-->
Cantarella était l'initiateur de l'orientation vers plus de qualité chez Fiat, les nouvelles Punto et Stilo, à l'image de Raymond Lévy chez Renault, ainsi que du renouveau d'Alfa Son meilleur dirigeant est parti