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Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Version imprimable

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RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - thom - 03-23-2023

Une autre. Pas mal en effet




RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Neubauten - 03-23-2023

Waymo et Cruise le font très bien aussi.

Tu peux les prendre en Taxi la nuit à SF, et ils ont sont opérationnels en continue à Phoenix, AZ.
J'ai pu en prendre un il y a un mois pour un trajet de 20 min c'est vraiment pas mal du tout!
https://waymo.com/
https://getcruise.com/


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Protoss Man - 03-28-2023

Je mets ça ici car je ne pense pas qu'il soit nécessaire de créer un topic juste pour les véhicules à H2 (et puis en plus de ça leurs moteurs fonctionnent aussi à l'électricité) : une vidéo que je trouve bien étayée sur les avantages supposés de l'hydrogène par rapport au reste pour la mobilité légère.

Spoil : les politiques et ceux qui ont des intérêts financiers dans la filière trouvent ça génial pour la transition énergétique (et les premiers vont filer beaucoup de notre pognon aux deuxièmes) alors que pour les scientifiques le match est déjà joué : c'est du flan.

Reste à voir qui l'opinion publique écoutera le plus... à mon avis là aussi le match est déjà joué...




RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Steph - 03-28-2023

L'hydrogène, au 1er accident le grand public prendra conscience de la dangerosité de ces bombes.

En parking sous-terrain ça devrait dégager suffisamment d'énergie pour affecter la structure d'immeubles entiers. Ph34r


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Fr3d - 03-29-2023

je propose de faire des parkings dans des maisons de retraites Ph34r


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Steph - 03-29-2023

Lol Coucou


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - altus - 03-29-2023

(03-28-2023, 11:15 PM)Protoss Man a écrit : Je mets ça ici car je ne pense pas qu'il soit nécessaire de créer un topic juste pour les véhicules à H2 (et puis en plus de ça leurs moteurs fonctionnent aussi à l'électricité) : une vidéo que je trouve bien étayée sur les avantages supposés de l'hydrogène par rapport au reste pour la mobilité légère.

Spoil : les politiques et ceux qui ont des intérêts financiers dans la filière trouvent ça génial pour la transition énergétique (et les premiers vont filer beaucoup de notre pognon aux deuxièmes) alors que pour les scientifiques le match est déjà joué : c'est du flan.

Reste à voir qui l'opinion publique écoutera le plus... à mon avis là aussi le match est déjà joué...


La conclusion est identique aux propose du PDG de Totalenergies à l'assemblée nationale : l'hydrogène n'est plus considéré pour la mobilité légère, il se pose encore la question pour la mobilité lourde Jap


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - le-merou - 03-29-2023

pas mieux les analystes (économistes et ingénieurs) en interne chez nous ont la même conclusion : a réserver au transports lourds (cargos/routiers longue distance) par contre les mecs du marketing d'une autre entité se tirent sur la nouille dessus sur la voiture à H2.

A titre d'information une station service à H2 coute 1 000 000 € le "pistolet", produire du H2 vert consomme énormément d'eau (ressource en manque) alors la solution "miracle" est de dessaliniser de l'eau de mer... super l'impact écolo pour du "vert".

@Steph : pas besoin d'aller jusque dans les parkings des immeubles : les projets de station services à H2 sont des stations en libre service .... tous les ingénieurs prévention sont en PLS...


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - le-merou - 03-29-2023

en complément quand tu lis ce genre d'article, tu te dis que relancer l'arnaque aux avions renifleurs peut encore plus rapporter que dans les années 70/80 : https://fr.news.yahoo.com/%C3%A0-lautre-bout-monde-heures-084656320.html


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - le-merou - 03-30-2023

Quelques extraits de l'étude interne sur le H2 et l'auto dont je parlais plus haut : 
Désolé ce n'est pas en 141 caractères mais la lecture permet de bien appréhender le "problème"

first : la production entre le H2 dit "vert" et le pas vert :

"L’hydrogène n’existant pas (ou peu) sous forme naturelle sur Terre, il doit être produit ou plutôt extrait des matières premières qui en contiennent en le dissociant des autres atomes avec lesquels il est combiné. Le dihydrogène (H2) peut ainsi être produit par plusieurs procédés chimiques ou thermiques. Le plus utilisé, notamment dans l’industrie, est le vaporeformage du gaz naturel, qui consiste à faire réagir du méthane et la vapeur d’eau à haute température (700°C) pour dissocier les atomes de carbone et donner un gaz de synthèse contenant du dihydrogène et du gaz carbonique.
Ce procédé est très largement majoritaire dans la production actuelle de dihydrogène du fait de son faible coût (2€ le kg d’H2) et de sa simplicité. Il est cependant très polluant et génère beaucoup de gaz à effet de serre. Il en est de même pour la gazéification du charbon, qui consiste à brûler un composé solide (le plus souvent du charbon de bois) pour obtenir un gaz riche en hydrogène. Le seul procédé non polluant pour produire de l’hydrogène est l’électrolyse de l’eau, une réaction qui utilise un courant électrique pour casser les molécules d’eau et produire du dihydrogène et de l’oxygène. L’avantage de ce dernier procédé est d’avoir une empreinte carbone très faible si on utilise une source d’électricité décarbonée ou bas carbone (renouvelable, nucléaire, biomasse, biométhane).
Selon la matière première employée et la source d’énergie utilisée, l’hydrogène sera considéré comme fossile, bas carbone ou renouvelable. L’inconvénient majeur du procédé par électrolyse est son prix, cinq fois plus élevé que celui du vaporeformage. Si bien que 95% de l’hydrogène produit dans le monde vient aujourd’hui de ressources fossiles. Cependant, fabriquer un kilo d’H2 avec cette technique produit 10 kg de CO2, soit 60 kg de CO2 émis pour un plein qui permet de faire 600 km. 
Inacceptable donc s’il s’agit de rendre nos véhicules propres. Une voie d’amélioration pourrait résider dans la capture et le stockage du CO2 émis par le vaporeformage du gaz naturel. Celui-ci peut être enfoui sous terre ou transformé en nouveaux produits tels que du plastique ou des matériaux de construction. Cet hydrogène bas carbone et sa technique d’extraction pourrait s’avérer une solution de transition acceptable, en attendant que les technologies d’électrolyse et de production d’énergie renouvelable soient suffisantes.
En effet, même si les procédés d’électrolyse de l’eau peuvent être considérées comme prêts au déploiement industriel, les recherches actuellement en cours laissent augurer des gains de rendement significatifs. Le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) a découvert un procédé d’électrolyse à haute température (700°C) qui permettrait d’améliorer le rendement des électrolyseurs pour le porter à 90%. En Australie, les chercheurs de la Curtin University travaillent sur le catalyseur utilisé dans l’électrolyse. Au lieu du platine utilisé actuellement dans les électrodes, rare et très coûteux, ils ont mis au point un matériau fait de fer et de soufre, peu coûteux, dont le rendement serait meilleur que les catalyseurs les plus avancés et les plus coûteux du marché. En clair, ce nouveau matériau pourrait bien être demain la clé de l’hydrogène de masse et écologique. Signe des temps que les pouvoirs publics croient dans l’avenir de cet hydrogène propre : la trentaine de pays qui ont adopté depuis quelques années un « Plan Hydrogène ». La France n’est pas en reste avec son « Plan de déploiement de l’hydrogène pour la transition énergétique » de mai 2018 qui vise à verdir 10% de l’H2 en 2023 puis 20 à 40% en 2028. Au total, ce sont près de 10 Md€ qui devraient être investis par la France d’ici 2030. De son côté, la commissaire européenne aux Transports veut pour 2030 « une station au minimum tous les 150 km », avec l’objectif de faire circuler 60 000 camions à hydrogène sur les routes."


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - le-merou - 03-30-2023

second : 
les véhicules à H2 aka FBI aka fin du game :

"Avantages et inconvénients du véhicule à hydrogène
La perspective de l’arrêt de la vente de véhicules à moteur thermique d’ici 2035 en Europe est une puissante incitation pour pouvoirs publics et constructeurs à accélérer la mise au point de moteurs alternatifs, principalement électriques. On l’a vu, le principe du moteur à hydrogène présente plusieurs avantages par rapport au moteur alimenté par une batterie électrique (BEV pour Battery Engine Vehicle).
 
Du point de vue de la conduite, une FCEV à pile à combustible offre le même confort de conduite qu’un BEV : la poussée instantanée, le débit linéaire, l’absence de saccades à la reprise et un confort de premier ordre avec aucun bruit de moteur.
La durée de chargement est un autre avantage. Suivant la station de charge et la capacité de la batterie et en dépit des progrès continus, il faut de 30 mn à plusieurs heures pour recharger la batterie d’un BEV, contre moins de 5 mn pour le FCEV. Concernant l’autonomie, net avantage au moteur à hydrogène puisqu’un réservoir plein permet environ 700 km d’autonomie.
 
Si le véhicule à hydrogène présente autant d’avantages pour l’utilisateur et pour l’environnement, comment se fait-il que son marché demeure confidentiel et que les constructeurs hésitent à développer de nouveaux modèles ? Le grand défaut de ces véhicules pour le moment réside dans les rares possibilités de faire le plein. Actuellement, les stations d’hydrogène sont très peu nombreuses. On en compte à peine une centaine en France alors que le réseau de bornes de chargement pour véhicules électriques atteint déjà plusieurs dizaines de milliers. De fait, une pompe à hydrogène coûte près d’un million d’euros, environ 20 fois plus qu’une borne de recharge électrique ultra-rapide à 350 kW.
Autre facteur qui explique la demande timide en véhicules à hydrogène : le prix. Les rares modèles de FCEV de classe moyenne à moyenne supérieure disponibles sur le marché, à savoir la Toyota Mirai et la Hyundai Nexo, coûtent près de 70 000 €, soit le double d’une voiture électrique ou hybride comparable. Ce prix élevé s’explique par l’absence d’industrialisation de la production et par le coût du platine utilisé dans la pile à combustible, même si la quantité nécessaire à baissé en quelques années. Une autre raison du prix élevé est la taille du FCEV. Le ou les réservoirs d’hydrogène prennent beaucoup de place, ce qui rend le véhicule forcément volumineux. D’où l’absence de petits modèles de FCEV, à la différence des voitures purement électriques. Outre le coût d’acquisition, les coûts d’exploitation jouent également un rôle important dans l’acceptation d’une technologie de motorisation. Actuellement, un kilo d’H2 coûte près de 10 € s’il provient d’une source d’énergie renouvelable ou bas carbone, mais sans taxes ni rentabilité. Ainsi, les coûts au kilomètre d’un véhicule à hydrogène sont donc actuellement près de deux fois plus élevés que ceux d’un véhicule électrique chargé à domicile. Axel Rücker estime cependant que ces coûts vont s’égaliser : « Si la demande d’hydrogène augmente, le prix au kilo devrait baisser à environ 5 euros d’ici 2030. » En intégrant les progrès récents dans le rendement des électrolyseurs, on parvient aujourd’hui à baisser le prix pour de l’hydrogène d’origine éolienne et stocké sur place autour de 6 € le kilo. Quoi qu’il en soit, l’hydrogène « vert » - issu d’une source d’énergie décarbonée -, même 2 à 3 fois moins cher, sera sans doute plus cher pour l’automobiliste que l’électricité stockée dans une batterie.
 
L’utilisation de l’hydrogène comme vecteur énergétique implique plusieurs étapes : la production d’H2, le stockage, le transport, la distribution et la reconversion de l’énergie stockée en électricité. Or un inconvénient de la fabrication d’hydrogène provient des pertes lors de l’électrolyse. Lors de l’électrolyse industrielle, il faut un litre d’eau et 5 kWh d’électricité pour produire 1000 litres de dihydrogène. Compte-tenu de la très faible densité volumique d’H2, il faut comprimer ce gaz à 700 bars avant que la pile à combustible puisse restituer de l’électricité, cette dernière ayant un rendement de 60%. De fait, le rendement énergétique global, « de l’électricité utilisée à la roue » atteint à peine 30%, soit un rendement inférieur de moitié à celui d’un véhicule électrique à batterie. 
Concernant le transport et le stockage, la tendance est à l’hydrogène liquide, plus facile à acheminer et à stocker. Cette opération est cependant plus complexe et nécessite plus d’énergie que l’essence ou le diesel, en tout cas pour le moment. Les sceptiques sur l'avenir de l’hydrogène avancent souvent que pour obtenir l’équivalent énergétique d’un camion-citerne d’essence, il faut 22 camions identiques d’H2 en bonbonnes à 200 bars ou 3 camions-citernes d’hydrogène liquéfié. Le problème est le même si l’on imagine un réseau de gazoducs qui nécessite de comprimer le gaz avant de l’injecter dans le réseau, ce qui entraîne une dépense beaucoup plus importante pour l’hydrogène que pour le méthane.
Toutefois, contrairement aux combustibles fossiles, l’hydrogène peut être produit partout où du courant et de l’eau sont disponibles, théoriquement donc juste à côté des stations-service. De fait, d’un point économique et écologique, la seule solution durable est la production d’hydrogène in situ. Les stations du réseau Uno-X en Norvège et au Danemark vendent ainsi le kilo d’hydrogène renouvelable aux alentours de 10 € le kilo, mais sans taxes et avec une rentabilité nulle, soit plus cher que l’électricité la plus chère du monde…"


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Martini - 03-30-2023

(03-30-2023, 05:46 PM)le-merou a écrit : De fait, une pompe à hydrogène coûte près d’un million d’euros, environ 20 fois plus qu’une borne de recharge électrique ultra-rapide à 350 kW

Oui mais comme la recharge dure 10 fois moins longtemps, il en faut dix fois moins pour servir le même nombre de bagnoles...


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Vince - 03-30-2023

Merci @le-merou , très instructif tout ça!! Bien


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - Steph - 03-31-2023

Merci. Bien


RE: Les grandes manoeuvres du véhicule électrique - ZeGato - 03-31-2023

Un futur scandale ? 


Economiquo ecolo ?